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Cinema- - Entre parenthèses

Et si ce soir on dansait le dernier slow ?....

Il est des gestes, des arômes, des mots qui s'évaporent de jour en jour, s'évanouissent, emportés par le vent. Envahis par les images virtuelles caracolant à la vitesse du son, ces « plaisirs démodés » que chantait Charles Aznavour ne sont plus.
Où sont-ils ces plaisirs et ces caresses fraîches et vierges ? Ces mots d'amour susurrés à l'oreille lors d'une première rencontre ? Ces frissons et ces joues et lèvres enfiévrées lors d'un premier baiser ? Bonheur fané, rêves mouvants ? Ou simplement images du passé fixées (heureusement) par une pellicule ?
Une pellicule inflammable (Inglorious Basterds), mais qui a un jour illustré la flamme de l'élégant Gregory Peck enlaçant la charmante et gracile Audrey Hepburn dans Roman Holidays. Ou plus tard encore, l'image de Robert Redford au beau regard de myope invitant Kristin Scott Thomas à le rejoindre pour un slow dans The Horsewhisperer - ferait-on vraiment n'importe quoi, comme le conseille Michel Delpech, pour un slow avec l'être convoité ? Et cet autre souvenir d'une jeune adolescente du nom de Sophie Marceau toute excitée d'avoir sa première « boum » pour se faire enlacer langoureusement. Existe-t-il encore ce slow divin où les pas se chevauchent alors que les partenaires évoluent timidement sur la piste ?
Quelle fille n'aurait pas aimé apprendre ses premiers pas de danse avec un Patrick Swayze tout de noir vêtu aux sons de Time of our Lives.
« Le temps de notre vie », répète ce refrain. C'était le beau temps, reprennent en écho tous les autres. Et la jeunesse de ne rien comprendre. Alors il est vrai que la vie n'est que climats. Après le beau temps...la pluie ?
Il est des gestes, des arômes, des mots qui s'évaporent de jour en jour, s'évanouissent, emportés par le vent. Envahis par les images virtuelles caracolant à la vitesse du son, ces « plaisirs démodés » que chantait Charles Aznavour ne sont plus.Où sont-ils ces plaisirs et ces caresses fraîches et vierges ? Ces mots...

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