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Liban

Geagea : Si le 8 Mars veut se retirer du gouvernement, « c’est son problème »

Le chef du comité exécutif des Forces libanaises, Samir Geagea, a estimé hier qu'il revient aux ministres du 8 Mars de décider s'ils veulent ou non se retirer du gouvernement.
« S'ils décident de se retirer, c'est leur problème », a déclaré M. Geagea dans une interview à la BBC. « À l'impossible nul n'est tenu et, le cas échéant, nous nous comporterions à l'égard de cette décision en partant du principe qu'il s'agirait d'une action à caractère politique et non juridique », a-t-il ajouté.
Réaffirmant que la Cour de justice n'est pas compétente pour être saisie du dossier dit des faux témoins, M. Geagea a indiqué n'avoir « aucun inconvénient à ce que, en Conseil des ministres, cette question soit posée ou pas au vote ».
Sur le point de savoir si la visite au Liban du secrétaire d'État adjoint au Proche-Orient, Jeffrey Feltman, était motivée par des inquiétudes suscitées par celle du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, le chef des FL a répondu : « Bien sûr, on craint que le Liban ne soit placé au cœur de la grande confrontation en cours dans la région entre l'Iran et ses alliés d'un côté, et l'Occident, les Arabes modérés et leurs alliés de l'autre. »

Najjar : « Une tempête de sable »
Pour lui, M. Ahmadinejad a effectué « deux visites au Liban : dans la première, à caractère officiel, il s'en est tenu aux normes en cours dans les relations internationales ; alors que dans la seconde, il s'agissait de la visite d'un chef de parti à ses partisans et à ses fiefs ».
De son côté, le ministre de la Justice, Ibrahim Najjar, a qualifié à la Voix du Liban la crise politique actuelle de « tempête de sable », estimant que celle-ci n'est pas en mesure « d'ébranler le roc » et écartant par conséquent les risques de guerre civile.
« Il peut y avoir ici ou là des accès de fièvre non programmés, mais nous ne sommes pas en 1975 et je ne vois personne chercher à pousser le Liban dans le précipice. Et de plus, il y a un consensus interarabe pour le maintien du calme » dans ce pays, a-t-il souligné.
Il a, d'autre part, indiqué s'attendre à un nouvel ajournement du débat sur le dossier des faux témoins aujourd'hui en Conseil des ministres si un consensus n'est pas trouvé d'ici là.

Le chef du comité exécutif des Forces libanaises, Samir Geagea, a estimé hier qu'il revient aux ministres du 8 Mars de décider s'ils veulent ou non se retirer du gouvernement.« S'ils décident de se retirer, c'est leur problème », a déclaré M. Geagea dans une interview à la BBC. « À l'impossible...

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