Les développements en rapport avec le dossier du Tribunal spécial pour le Liban ont été au centre de la réunion que le bureau politique du Courant du futur a tenue hier sous la présidence du Premier ministre Saad Hariri.
Le communiqué de presse publié à l'issue de la réunion souligne notamment que M. Hariri a mis l'accent sur « l'importance de la stabilité interne et la nécessité d'avoir recours aux institutions constitutionnelles comme seul cadre possible pour débattre de tout différend ou de toute divergence de points de vue, ce qui permettrait d'épargner aux Libanais le climat de tension et de respecter le souci manifesté par les pays arabes concernant la stabilité du Liban ».
M. Hariri a, d'autre part, réaffirmé que la relation avec la Syrie constitue « une priorité », précisant qu'il ne saurait y avoir de « retour en arrière sur ce plan, car il y va de l'intérêt aussi bien du Liban que de la Syrie ». Le Premier ministre a également renouvelé son « attachement au tribunal international ». Selon le communiqué, les participants à la réunion ont souligné qu'« il ne saurait y avoir de compromis ou de rétractation au sujet du tribunal international », rappelant à ce propos que le TSL « est une institution internationale qui existe en tant que telle et qui n'est pas tributaire d'un quelconque équilibre politique ».
Et le communiqué du Courant du futur de poursuivre : « Il ne saurait être question, en aucune façon, de négliger le sang versé par le président martyr Rafic Hariri. Cela implique qu'il faut tenir bon et faire preuve de patience et de persévérance, sans se laisser entraîner dans des méandres susceptibles de plonger le Liban dans la tourmente. » Le bureau politique a rejeté par ailleurs toute « attaque contre les institutions constitutionnelles, et plus particulièrement contre la magistrature, l'armée et les Forces de sécurité intérieure ». « Les factions politiques qui lancent de telles attaques ne font que se livrer à une fuite en avant qui ne saurait occulter certaines réalités qu'elles cherchent à camoufler, a ajouté le Courant du futur qui a pressé, en conclusion, la communauté internationale à exercer le maximum de pressions sur Israël afin qu'il mette un terme à son obstination. »
Notons dans ce cadre que la conjoncture présente a été au centre d'entretiens que le chef du gouvernement a eus dans la journée d'hier avec les ambassadeurs du Qatar, des Émirats arabes unis, de Suisse, de Jordanie et de Palestine, ainsi qu'avec le commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi.
Sur le plan des réactions à la campagne menée par le Hezbollah et ses alliés locaux, notamment le général Michel Aoun, contre le tribunal international, notons que le député Atef Majdalani, membre du bloc parlementaire du Courant du futur, a souligné que le refus du 8 Mars de donner son aval au financement du TSL constitue une atteinte au consensus national qui s'est concrétisé par la teneur de la déclaration ministérielle du cabinet Hariri.
Également membre du même bloc parlementaire, le député Hady Hobeiche a affirmé que le camp du 8 Mars a systématiquement « menti aux Libanais en ne manifestant jamais une quelconque objection à l'égard du tribunal alors que dès le départ il y était opposé ».
De son côté, le ministre de l'Éducation, Hassan Mneimné (proche du Courant du futur), a souligné, dans une déclaration au site nowlebanon.com, que la déclaration ministérielle constitue un tout indissociable. « Il n'est pas concevable d'accepter cette déclaration ministérielle de façon fragmentaire, a déclaré M. Mneimné, et par voie de conséquence, la partie adverse se doit de se conformer totalement à la teneur globale de cette déclaration ministérielle » (qui souligne le soutien du gouvernement au TSL). D'autre part, dans une interview conjointe aux hebdomadaires al-Hawadess, La Revue du Liban et Monday Morning, M. Mneimné a affirmé que « les effets du sommet syro-saoudien se poursuivent toujours, en dépit de tout le tapage médiatique qui vise à créer un climat de tension » dans le pays.
Le communiqué de presse publié à l'issue de la réunion souligne notamment que M. Hariri a mis l'accent sur « l'importance de la stabilité interne et la nécessité d'avoir recours aux institutions constitutionnelles comme seul cadre possible pour débattre de tout différend ou de toute divergence de points de vue, ce qui permettrait d'épargner aux Libanais le climat de tension et de respecter le souci manifesté par les pays arabes concernant la stabilité du Liban ».
M. Hariri a, d'autre part, réaffirmé que la relation avec la Syrie constitue « une priorité », précisant qu'il ne saurait y avoir de « retour en arrière sur ce plan, car il y va de l'intérêt aussi bien du Liban que de la Syrie ». Le Premier ministre a également renouvelé son « attachement au tribunal international ». Selon le communiqué, les participants à la réunion ont souligné qu'« il ne saurait y avoir de compromis ou de rétractation au sujet du tribunal international », rappelant à ce propos que le TSL « est une institution internationale qui existe en tant que telle et qui n'est pas tributaire d'un quelconque équilibre politique ».
Et le communiqué du Courant du futur de poursuivre : « Il ne saurait être question, en aucune façon, de négliger le sang versé par le président martyr Rafic Hariri. Cela implique qu'il faut tenir bon et faire preuve de patience et de persévérance, sans se laisser entraîner dans des méandres susceptibles de plonger le Liban dans la tourmente. » Le bureau politique a rejeté par ailleurs toute « attaque contre les institutions constitutionnelles, et plus particulièrement contre la magistrature, l'armée et les Forces de sécurité intérieure ». « Les factions politiques qui lancent de telles attaques ne font que se livrer à une fuite en avant qui ne saurait occulter certaines réalités qu'elles cherchent à camoufler, a ajouté le Courant du futur qui a pressé, en conclusion, la communauté internationale à exercer le maximum de pressions sur Israël afin qu'il mette un terme à son obstination. »
Notons dans ce cadre que la conjoncture présente a été au centre d'entretiens que le chef du gouvernement a eus dans la journée d'hier avec les ambassadeurs du Qatar, des Émirats arabes unis, de Suisse, de Jordanie et de Palestine, ainsi qu'avec le commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi.
Sur le plan des réactions à la campagne menée par le Hezbollah et ses alliés locaux, notamment le général Michel Aoun, contre le tribunal international, notons que le député Atef Majdalani, membre du bloc parlementaire du Courant du futur, a souligné que le refus du 8 Mars de donner son aval au financement du TSL constitue une atteinte au consensus national qui s'est concrétisé par la teneur de la déclaration ministérielle du cabinet Hariri.
Également membre du même bloc parlementaire, le député Hady Hobeiche a affirmé que le camp du 8 Mars a systématiquement « menti aux Libanais en ne manifestant jamais une quelconque objection à l'égard du tribunal alors que dès le départ il y était opposé ».
De son côté, le ministre de l'Éducation, Hassan Mneimné (proche du Courant du futur), a souligné, dans une déclaration au site nowlebanon.com, que la déclaration ministérielle constitue un tout indissociable. « Il n'est pas concevable d'accepter cette déclaration ministérielle de façon fragmentaire, a déclaré M. Mneimné, et par voie de conséquence, la partie adverse se doit de se conformer totalement à la teneur globale de cette déclaration ministérielle » (qui souligne le soutien du gouvernement au TSL). D'autre part, dans une interview conjointe aux hebdomadaires al-Hawadess, La Revue du Liban et Monday Morning, M. Mneimné a affirmé que « les effets du sommet syro-saoudien se poursuivent toujours, en dépit de tout le tapage médiatique qui vise à créer un climat de tension » dans le pays.
Les développements en rapport avec le dossier du Tribunal spécial pour le Liban ont été au centre de la réunion que le bureau politique du Courant du futur a tenue hier sous la présidence du Premier ministre Saad Hariri.Le communiqué de presse publié à l'issue de la réunion souligne notamment que M. Hariri a mis...
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