Paris appelle Damas à la transparence avec l'AIEA sur le site de Deir el-Zour

Après une nouvelle dénonciation de Damas par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pour son absence de coopération, "un certain nombre de questions demeurent en suspens, en particulier sur la nature du site de Deir el-Zour", a ajouté lors d'un point de presse le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero, en réponse à une question.
Lundi, l'AIEA avait indiqué n'avoir pu réaliser le moindre progrès depuis deux ans dans l'enquête sur les activités nucléaires présumées illégales de la Syrie car Damas refuse toujours de coopérer.
Dans un rapport confidentiel, dont l'AFP a eu connaissance, l'agence onusienne note que la Syrie "n'a pas coopéré avec l'agence depuis juin 2008 sur les sujets non résolus liés au site de Deir el-Zour et les trois autres lieux qui y seraient reliés".
Les États-Unis accusent la Syrie d'avoir voulu construire secrètement un réacteur nucléaire sur le site de Deir el-Zour dans le désert, avec l'aide de la Corée du Nord, avant son bombardement par l'aviation israélienne en septembre 2007.
Des inspecteurs de l'AIEA ont repéré "des traces importantes" d'uranium fabriqué sur le site même, un fait que Damas n'a toujours pas expliqué. L'agence a également demandé en vain l'accès de ses inspecteurs aux trois sites présumés reliés à Dair Alzour.