Plusieurs personnalités, comme l'écrivain Marek Halter, ont participé à ce rassemblement organisé à la mi-journée par des organisations féministes et pacifistes.
Des manifestations similaires étaient organisées dans 100 villes à travers le monde.
"Sakineh est au courant de cette mobilisation. Ce qui est important, c'est que nos voix puissent résonner, car nos renoncements en France peuvent être catastrophiques pour elle", a jugé la présidente de L'ONG Ni putes ni soumises, Sihem Habchi, au milieu de dizaines de pancartes relayant des slogans féministes.
"Même si le pouvoir iranien vient de décider de suspendre sa sentence, le combat est loin d'être terminé", a-t-elle lancé, soulignant que Sakineh était toujours emprisonnée et risquait toujours la peine de mort.
A l'issue du rassemblement, les présidentes des trois associations organisatrices elles déposé à l'ambassade d'Iran un courrier demandant à Téhéran de surseoir à l'exécution de Sakineh.
Sakineh Mohammadi Ashtiani, mère de famille de 43 ans, a été condamnée à mort par lapidation en 2006 pour adultère et complicité dans le meurtre de son mari.
L'Iran a réaffirmé samedi avoir suspendu l'application de la peine de mort par lapidation de Sakineh, dans l'attente d'une décision "finale" de la justice.
Jeudi, le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner avait demandé aux pays de l'Union européenne d'agiter des menaces de sanctions contre l'Iran, pour l'amener à épargner Sakineh Mohammadi Ashtiani.
La veille, le président français Nicolas Sarkozy avait affirmé que la France estimait avoir "la responsabilité" de son sort.
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