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Israël menace d'user de la force pour empêcher le "Mariam" d'arriver à Gaza

Israël se réserve le droit d'utiliser "tous les moyens nécessaires" pour empêcher un bateau d'aide humanitaire, avec à bord des militantes pro-palestiniennes d'entrer à Gaza, a averti vendredi l'ambassadrice d'Israël à l'ONU, Gabriela Shalev.

Le "Mariam", avec à bord des militantes pro-palestiniennes déterminées à briser par la mer le blocus israélien de la bande de Gaza, quittera dimanche le Liban pour Chypre, avait annoncé jeudi l'organisatrice de l'expédition, Samar el-Hajj./

Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a de même prévenu que son pays intercepterait tout navire faisant partie de la flottille, affirmant considérer qu'empêcher le départ d'une telle flottille relevait de la responsabilité du gouvernement libanais.

Dans une lettre au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui a été communiquée à la presse, Mme Shalev affirme que le groupe organisateur du voyage "est soupçonné d'avoir des liens avec l'organisation terroriste Hezbollah".
Tout en étant parfaitement au courant des canaux officiels autorisés pour acheminer de l'aide à la bande de Gaza, les organisateurs "cherchent à provoquer une confrontation et à faire monter la tension dans notre région", poursuit la lettre.
Elle ajoute qu'Israël possède également des informations selon lesquelles un autre navire, le "Nagi al Ali", se prépare à appareiller d'un port libanais dans le but de briser le blocus maritime de Gaza.
"Étant donné l'actuelle situation de conflit armé entre l'organisation terroriste Hamas et l'État d'Israël, aggravé par le fait que ces navires viennent du Liban qui reste en état d'hostilité avec Israël, Israël se réserve le droit, en conformité avec le droit international, d'utiliser tous les moyens nécessaires pour empêcher ces bateaux de violer le blocus naval de Gaza", avertit-elle.

Le Liban refuse de céder aux menaces d'Israël, a de son côté indiqué vendredi le ministre libanais des Transports.
"Nous ne tenons pas compte des désirs et des demandes de Barak et tout ce qu'il dit nous importe peu", a déclaré Ghazi Aridi au téléphone à l'AFP. "Nous continuons à exercer notre souveraineté sur notre sol et à prendre les décisions que nous jugeons appropriées", a dit le ministre Mais le ministre libanais a précisé, que les autorités chypriotes n'avaient pas encore accordé au bateau l'autorisation d'accoster à Chypre ni de passer par les eaux territoriales de ce pays pour se rendre à Gaza.
Un bateau d'aide humanitaire, avec à bord des militantes pro-palestiniennes déterminées à briser par la mer le blocus israélien de la bande de Gaza, quittera dimanche le Liban pour Chypre, a annoncé jeudi l'organisatrice de l'expédition, Samar el-Hajj.

"Le "Mariam" partira pour Chypre dimanche à 22h00 locales (19h00 GMT) du port de Tripoli" (nord), avait indiqué Mme el-Hajj.
Une cinquantaine de femmes, libanaises et étrangères, doivent embarquer à bord du "Mariam", initialement baptisé "Jouneh Star", un cargo battant pavillon bolivien et dont le capitaine est libanais.
Un deuxième bateau, le "Julia" rebaptisé "Nagi el Ali", transportant des militants, n'a pas "encore rempli toutes les conditions nécessaires", a précisé le responsable portuaire.

Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a de même prévenu que son pays intercepterait tout navire faisant partie de la flottille, affirmant considérer qu'empêcher le départ d'une telle flottille relevait de la responsabilité du gouvernement libanais.
Dans une lettre au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon,...