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Économie - Télécoms

Les services offerts sont en deçà des besoins du marché, déplore l’ART

L'Autorité de régulation des télécoms (ART) a organisé mercredi une réunion avec des journalistes de divers médias au cours de laquelle elle s'est penchée sur l'évolution du secteur et les efforts fournis en vue d'une meilleure organisation.
Au cours de cette réunion, le président de l'ART, Imad Hoballah, a souligné que « la cause du retard dans le secteur des télécoms provient d'abord du fait que ce secteur est perçu comme une vache à lait qui alimente les caisses de l'État, mais aussi des nombreuses querelles politiques qui empêchent sa progression ». « L'absence de cadres dotés d'une grande expérience est également rédhibitoire pour son développement », a-t-il ajouté.
M. Hoballah a en outre déploré le retard dans la mise en place de l'Internet haut débit (broadband) qui est une perte économique importante pour le Liban. « Si le broadband avait été adopté, les recettes du secteur seraient bien plus importantes que celles enregistrées aujourd'hui. »
Le président par intérim de l'ART a conclu en soulignant que le dossier de la privatisation fait l'objet de négociations avec le ministre des Télécoms, Charbel Nahas, visant à définir ce qui est « privatisable ».
De son côté, le membre de l'ART, Patrick Eid, a dressé un état des lieux du secteur des télécoms au Liban, dénonçant le retard dans la création d'un réseau de fibres optiques, indispensable selon lui pour donner un accès plus rapide aux services de télécommunications à tous les foyers.
Parallèlement, M. Eid a souligné que les besoins du marché libanais sont de loin supérieurs à ce que le ministère peut offrir, même si l'offre actuelle de services est bonne.
Rappelons que l'ART est une autorité indépendante, créée en 2002 dans le but de libéraliser le secteur des télécoms. Sa mission a rencontré de nombreux obstacles dans un pays où le débat sur la privatisation a souvent été réduit à des considérations politiques et idéologiques. La démission de son ancien président, Kamal Schehadé, en mai dernier, sur fond de tensions avec les ministres successifs des Télécoms, Gebrane Bassil et Charbel Nahas, a fragilisé encore plus son rôle. Son remplaçant, Imad Hoballah, n'a été nommé que par intérim, en attendant la désignation d'un nouveau président par le Conseil des ministres.
L'Autorité de régulation des télécoms (ART) a organisé mercredi une réunion avec des journalistes de divers médias au cours de laquelle elle s'est penchée sur l'évolution du secteur et les efforts fournis en vue d'une meilleure organisation.Au cours de cette réunion, le président de l'ART, Imad Hoballah, a...
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