WikiLeaks continuera à publier des documents secrets sur l'Afghanistan
Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a déclaré que son site Internet spécialisé dans le renseignement prévoyait toujours la publication d'environ 15 000 nouveaux documents militaires confidentiels sur la guerre en Afghanistan. À Washington, le porte-parole du Pentagone, Geoff Morrell, a réagi aux déclarations de M. Assange en l'appelant à « retirer du site Internet tous les documents volés ». De plus, si WikiLeaks venait à effectivement diffuser de nouveaux documents, malgré les réserves et « l'inquiétude » du Pentagone quant « au tort » que ces révélations « causent à nos troupes, à nos alliés et aux civils afghans innocents, nous atteindrions le summum de l'irresponsabilité », a dit M. Morrell.
Le Canadien Omar Khadr admet avoir été formé par el-Qaëda
Le Canadien Omar Khadr, premier détenu de Guantanamo à être jugé sous la présidence de Barack Obama, a reconnu lors d'un interrogatoire être « un terroriste formé par el-Qaëda », a déclaré jeudi le ministère public lors de son procès pour crimes de guerre. Son procès s'est ouvert mardi devant un tribunal militaire de la base américaine située à Cuba. Aujourd'hui âgé de 23 ans, détenu depuis huit années, Omar Khadr est accusé d'avoir tué un soldat américain par un jet de grenade lors d'une fusillade en Afghanistan en 2002. Il lui est également reproché d'avoir confectionné des bombes artisanales qui devaient être placées le long des routes.
Aux portes de Kaboul, la stratégie d'Obama nourrit la colère antioccidentale
Symbole de la stratégie offensive de l'administration Obama, les récents renforts américains dans le Wardak, aux portes de Kaboul, ont entraîné une intensification des combats, qui nourrit la colère de la population, avec le risque de la jeter dans les bras des talibans. Jeudi, près de 300 Afghans en colère ont manifesté aux cris de « Mort à l'Amérique » dans le district de Sayedabad, au lendemain d'une opération meurtrière des forces de l'OTAN dans le village de Zarin Khil. La veille au soir, les forces de l'OTAN avaient donné l'assaut à la maison d'un habitant du village, tuant ses trois fils. L'OTAN a affirmé que ses soldats y avaient tué « trois rebelles ». Bavure ou non, cette affaire ne va pas arranger les affaires des forces de l'OTAN.
Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a déclaré que son site Internet spécialisé dans le renseignement prévoyait toujours la publication d'environ 15 000 nouveaux documents militaires confidentiels sur la guerre en Afghanistan. À Washington, le porte-parole du Pentagone, Geoff Morrell, a réagi aux déclarations de M. Assange en l'appelant à « retirer du site Internet tous les documents volés ». De plus, si WikiLeaks venait à effectivement diffuser de nouveaux documents, malgré les réserves et « l'inquiétude » du Pentagone quant « au tort » que ces révélations « causent à nos troupes, à nos alliés et aux civils afghans innocents, nous atteindrions le summum de l'irresponsabilité », a dit M. Morrell.
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Le Canadien Omar Khadr, premier détenu de Guantanamo à être jugé sous la présidence de Barack Obama, a reconnu lors d'un interrogatoire être « un terroriste formé par el-Qaëda », a déclaré jeudi le ministère public lors de son procès pour crimes de guerre. Son procès s'est ouvert mardi devant un tribunal militaire de la base américaine située à Cuba. Aujourd'hui âgé de 23 ans, détenu depuis huit années, Omar Khadr est accusé d'avoir tué un soldat américain par un jet de grenade lors d'une fusillade en Afghanistan en 2002. Il lui est également reproché d'avoir confectionné des bombes artisanales qui devaient être placées le long des routes.
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Symbole de la stratégie offensive de l'administration Obama, les récents renforts américains dans le Wardak, aux portes de Kaboul, ont entraîné une intensification des combats, qui nourrit la colère de la population, avec le risque de la jeter dans les bras des talibans. Jeudi, près de 300 Afghans en colère ont manifesté aux cris de « Mort à l'Amérique » dans le district de Sayedabad, au lendemain d'une opération meurtrière des forces de l'OTAN dans le village de Zarin Khil. La veille au soir, les forces de l'OTAN avaient donné l'assaut à la maison d'un habitant du village, tuant ses trois fils. L'OTAN a affirmé que ses soldats y avaient tué « trois rebelles ». Bavure ou non, cette affaire ne va pas arranger les affaires des forces de l'OTAN.
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