Les lecteurs ont voix au chapitre

E viva Catalogna !

Victor Hugo écrivait au XIXe siècle : « Torturer un taureau pour le plaisir, pour l'amusement, c'est beaucoup plus que torturer un animal, c'est torturer une conscience. »
Émile Zola reprenait alors : « La corrida n'est ni un art ni une culture, mais la torture d'une victime désignée avec, autour, des badauds qui regardent. »
Il a fallu un long siècle pour qu'enfin des hommes de bonne volonté s'insurgent contre cet acte barbare qu'est la corrida. Merci à la Catalogne et aux Catalans d'avoir voté contre ce « jeu » ignoble, en espérant que la France et le reste de l'Espagne suivront.

Nayla DEBS

La politique de la nature

Si, en politique, la saison estivale semble de plus en plus envenimée, avec une saison d'automne qui menace d'être dangereuse, la nature semble elle aussi avoir ses propres raisons. Fait rare : avec la chaleur et l'humidité, nos centres de villégiature et nos côtes sont devenus les paramètres les plus importants pour une bonne incubation de certains serpents venimeux et non venimeux, que les femelles abandonnent aux caprices de la nature, semant ainsi la panique parmi les habitants et certains villageois qui assistent parfois impuissants face à ces reptiles qui s'attaquent au bétail.
L'étiage s'annonce donc rude cette année. Pas d'eau suffisante pour irriguer nos vergers alors même que l'eau des sources de nos montagnes coule à flots et est abandonnée à la nature faute de tout projet d'édification de barrages ou réservoirs par nos municipalités, pourtant fraîchement élues. On chercherait en vain la trace de programmes du ministère des Ressources hydrauliques pour inciter le citoyen à ne plus recourir trop généreusement à l'eau. Quant à la pollution, elle est partout et les abeilles semblent elles aussi très sensibles à ce fléau. La preuve : elles se font de plus en plus rares, surtout avec les traitements chimiques nocifs sur nos cultures fruitières, la destruction des haies vives qui bordent les champs, riches en plantes mellifères, et l'abandon de cultures, telles que la luzerne ou le trèfle, grandes productrices de nectar. Enfin que dire de nos espèces d'oiseaux qui sont gravement menacés et sur le point de disparaître, et sont abandonnés à nos chasseurs qui les tuent sans merci ? Messieurs les ministres, la nature est la seule chose qui appartient à tous les Libanais. Ne pourriez-vous pas tenir une réunion urgente pour sauver ce qu'on appelait le Liban vert avant qu'il ne devienne sec ?

Nazira A. SABBAGHA

Au très cher père Pierre Farah

À mon très cher père Pierre
À nous tous ce grand frère
Ton charisme et ton cœur
Furent notre grande lueur
Ton corps nous a quittés
Au ciel tu es allé
Nous t'avons tous perdu
Mais tu es chez Jésus
Ton sourire angélique
Précieux comme une relique
Rayonnait tout autour
De bonté et d'amour
Pour nous tu as prié
Et le ciel t'exauçait
Ton doux visage d'ange
Priait Dieu ses louanges
Tu restes parmi nous
Et ton amour si doux
Illumine nos vies
Pour tout, pour cela : merci.

Marie-Claude ACRA