Pour les amateurs de l'art ancestral du oud qui sont venus parfois de loin pour le voir, Nasser Chamma n'a pas besoin d'être présenté. Irakien de naissance, maître luthiste internationalement célébré, il est également directeur de l'école Beit el-oud el-arabi (La maison du oud arabe) au Caire. C'est d'ailleurs accompagné d'une trentaine de musiciens originaires pour la plupart des pays du monde arabo-levantin et appartenant à cette école que ce dernier s'est produit samedi soir au Festival de Baalbeck. Les profanes, de leur côté, pouvaient se montrer plus dubitatifs - avant d'être, comme les autres, subjugués à l'apparition du maître et de ses trente virtuoses en herbe. Des musiciens qui étaient, ce soir-là, la preuve incarnée que l'art du oud bouillonne de vie et peut parler aux générations les plus jeunes. Nul besoin de gros effets pyrotechniques ou de distorsions sonores pour épater l'audience ; la sobriété et le talent à l'état pur ont fait mieux.
Pour les amateurs de l'art ancestral du oud qui sont venus parfois de loin pour le voir, Nasser Chamma n'a pas besoin d'être présenté. Irakien de naissance, maître luthiste internationalement célébré, il est également directeur de l'école Beit el-oud el-arabi (La maison du oud arabe) au Caire. C'est d'ailleurs...
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