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Liban

Tout le monde (ou presque) est content...

À quelques couacs protocolaires près (comme la non-invitation des anciens chefs de l'État, des chefs de parti et des dignitaires religieux), tout le monde était ravi hier, et notamment l'ancien Premier ministre Fouad Siniora. Ce dernier a ainsi estimé que l'arrivée à deux de Abdallah d'Arabie et de Bachar el-Assad est un message très clair, disant que la Syrie et le royaume wahhabite « sont concernés par la sécurité et la stabilité du Liban, et qu'ils ne permettront à aucune partie de les mettre en péril ou de transformer le pays en tribune propice à quelque aventurisme que ce soit ». Le chef du bloc parlementaire du Courant du futur en a profité pour rappeler que « les Libanais doivent être conscients qu'il nous faut bâtir les meilleures relations avec la Syrie ».
Même son de cloche pour l'ancien Premier ministre Omar Karamé, que tout sépare pourtant de son successeur. « Si l'acte d'accusation du TSL ne contient pas des preuves solides, cela provoquera sans aucun doute une explosion sur la scène locale et personne ne sait quelle serait l'intensité de ce séisme. Voilà pourquoi nous répétons depuis des mois que seule l'équation S-S (syro-saoudienne) peut imposer stabilité et paix civile au Liban », a-t-il dit.
Le ministre d'État Michel Pharaon a jugé que le sommet tripartite d'hier reflète une volonté commune de coopérer en vue de renforcer la scène arabe face aux dangers et autres défis de la région. « La double visite a pour but d'asseoir la stabilité au Liban, de renforcer l'action du gouvernement d'union nationale, d'empêcher la politisation du tribunal international avant la publication de l'acte d'accusation. Elle a aussi pour objectif d'assouplir les obsessions de plus d'une partie après les menaces israéliennes contre la Résistance, comme après les prises de position du secrétaire général du Hezbollah et les réactions à celles-ci », a-t-il dit, refusant les accusations de traîtrise et les allusions soutenant que « les personnes déterminées à ce que justice soit faite œuvrent contre la paix civile ou contre une certaine faction libanaise »...
Signalons enfin que le représentant personnel de Ban Ki-moon au Liban, Michael Williams, a jugé que la visite des trois dirigeants arabes allait se répercuter positivement sur la stabilité au Liban.
À quelques couacs protocolaires près (comme la non-invitation des anciens chefs de l'État, des chefs de parti et des dignitaires religieux), tout le monde était ravi hier, et notamment l'ancien Premier ministre Fouad Siniora. Ce dernier a ainsi estimé que l'arrivée à deux de Abdallah d'Arabie et de Bachar el-Assad est un message très clair,...

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