Même son de cloche pour l'ancien Premier ministre Omar Karamé, que tout sépare pourtant de son successeur. « Si l'acte d'accusation du TSL ne contient pas des preuves solides, cela provoquera sans aucun doute une explosion sur la scène locale et personne ne sait quelle serait l'intensité de ce séisme. Voilà pourquoi nous répétons depuis des mois que seule l'équation S-S (syro-saoudienne) peut imposer stabilité et paix civile au Liban », a-t-il dit.
Le ministre d'État Michel Pharaon a jugé que le sommet tripartite d'hier reflète une volonté commune de coopérer en vue de renforcer la scène arabe face aux dangers et autres défis de la région. « La double visite a pour but d'asseoir la stabilité au Liban, de renforcer l'action du gouvernement d'union nationale, d'empêcher la politisation du tribunal international avant la publication de l'acte d'accusation. Elle a aussi pour objectif d'assouplir les obsessions de plus d'une partie après les menaces israéliennes contre la Résistance, comme après les prises de position du secrétaire général du Hezbollah et les réactions à celles-ci », a-t-il dit, refusant les accusations de traîtrise et les allusions soutenant que « les personnes déterminées à ce que justice soit faite œuvrent contre la paix civile ou contre une certaine faction libanaise »...
Signalons enfin que le représentant personnel de Ban Ki-moon au Liban, Michael Williams, a jugé que la visite des trois dirigeants arabes allait se répercuter positivement sur la stabilité au Liban.
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