Les deux dirigeants et le président libanais Michel Sleiman ont appelé les parties libanaises à "recourir aux institutions légales et constitutionnelles ainsi qu'au gouvernement d'union nationale pour régler les différends", selon le texte publié après cette visite de quatre heures.
Les deux puissances régionales cherchent à mettre tout leur poids pour éviter une nouvelle crise au Liban.
Le 22 juillet, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a annoncé qu'il s'attendait à ce que le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), créé par l'ONU, accuse des membres de son parti d'implication dans le meurtre de Rafic Hariri.
Le roi Abdallah et le président Assad ont souligné l'importance de "poursuivre la voie de l'apaisement, du dialogue et du renforcement de l'union nationale".
Interrogé sur l'issue de ses entretiens à huis clos avec son homologue libanais à la suite du sommet, M. Assad les a qualifiés d'"excellents".
Pour cette visite placée sous haute sécurité, les drapeaux saoudien et syrien, ainsi que d'immenses portraits du monarque ont été accrochés le long des routes de la capitale libanaise.
Arrivés à bord de l'avion du roi en provenance de Damas, le président syrien et le monarque ont quitté Beyrouth en fin d'après-midi. Le roi Abdallah s'est rendu à Amman et M. Assad est rentré en Syrie. Il s'agissait de la première visite d'un roi saoudien au Liban depuis 1957.
Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Moallem a de son côté rencontré à huis clos des députés du Hezbollah, tandis que le roi saoudien s'est entretenu en tête-à-tête avec M. Hariri à sa résidence.
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