de Mike Mitchell
Avec Mike Myers,Eddie Murphy et Cameron Diaz.
Après avoir vaincu le dragon, conquis le cœur de la belle princesse Fiona et sauvé le royaume de ses parents, Shrek, le grand ogre vert, s'ennuie. Réduit à une vie de famille un peu monotone, ses aventures et sa renommée d'ogre effrayant lui manquent. C'est alors que se présente à lui une occasion de revivre les joies de la jeunesse. Il la saisit sans savoir que cela va lui coûter cher.
Il était une fin, tel est le titre en français pour ce quatrième opus en 3D. Pour cet anticonte de fées qui a su reprendre des références intéressantes et amusantes de tout l'imaginaire collectif des contes d'enfants, le réalisateur Mike Mitchell signe néanmoins une belle fin. Shrek, qui a démarré il y a quelques années en beauté mais qui au fur et à mesure perdait de sa vitesse de croisière, se termine plutôt bien. Pas en apothéose, mais bien. Il se termine paradoxalement à l'image des contes de fées. L'œuvre en effet, qui a déconstruit sous une musique rock tous les mythes des belles histoires féeriques, avait au départ de très beaux atouts. Son second opus avait aussi gardé toute sa verve et sa malice. Le troisième pourtant sombrait dans l'ennui. Cette quatrième œuvre en 3D, signée Dreamworks, rebondit. Sans être l'égal des deux premiers, ce dessin animé plein d'action, reprenant des figures mythiques différentes puisées chez les frères Grimm, se caractérise par de très belles images de poursuites avec les sorcières et de révolution d'ogres.
Grand Las Salinas, CinemaCity,
Empire Sodeco/
Galaxy, Kaslik
Sex and the City 2,
de Michael Patrick King
Avec Sarah Jessica Parker, Kim Catrall et Kristin Davis.
On avait à peine gobé le premier long-métrage de la série Sex and the City laquelle, sur petit écran, avait fait tellement d'accrocs avec son scénario pétillant, tranchant et rapide. Des femmes qui brossaient le portrait attrayant d'un New York chic, élégant, culturel, mais aussi mode, argent et sexe. Bref, on aimait Sex and the City à la télévision. Au cinéma, cela nous avait laissé un goût amer dans la bouche. Le dialogue devenait creux, la mode prenait le dessus sur les mots et les caractères devenaient pâlots.
Ce second opus est simplement indigeste. Les femmes vacillent entre ménopause et botox. Elles ne sont plus dans le cadre de New York, mais à Abou Dhabi, crise économique oblige (soi-disant puisque le tournage s'est fait effectivement au Maroc). De plus, l'humour est décalé. On n'est plus dans le monde de Tintin, messieurs dames. Les Arabes se sont modernisés, alors trêves de rigolades. Alors, mesdemoiselles branchées à Manolo Blahnik et aux autres grandes griffes, rhabillez-vous. Le show est terminé et personne n'est plus prêt à avaler la pilule. Qui reste en travers de la gorge.
Grand Las Salinas, Empire Sodeco/
Galaxy, Espace
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