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Moyen Orient et Monde

Brèves

Les familles des victimes de Tiananmen réclament la fin du silence
Les familles des victimes de la répression sanglante des manifestations prodémocratiques de la place Tiananmen en juin 1989 ont de nouveau appelé la Chine hier à mettre fin au silence sur ces événements, à la veille du 21e anniversaire. « Les autorités communistes chinoises auraient dû écouter nos voix, mais il n'y a toujours pas de réponse », indique 128 membres du groupe des mères de Tiananmen dans une lettre ouverte, rappelant les demandes répétées du groupe pour un dialogue et une enquête. Le groupe se demande si les autorités ne veulent pas « attendre notre mort pour que le problème disparaisse de manière naturelle », selon la lettre diffusée par Human Rights in China, une ONG basée à New York. Des centaines, peut-être des milliers, de manifestants, étudiants et citoyens solidaires, ont été tués dans la nuit du 3 au 4 juin 1989 après que les chars de l'armée chinoise eurent envahi les rues de Pékin. Sur ordre de Deng Xiaoping, l'armée est finalement intervenue pour écraser sept semaines de manifestations prodémocratiques et pacifiques.

Taïwan soupçonné de vouloir tester un missile pouvant atteindre Pékin
Taïwan va procéder à l'essai d'un missile sol-sol de moyenne portée capable d'atteindre Pékin, a affirmé hier un magazine taïwanais. Le ministère taïwanais de la Défense a cependant démenti cette information tout en précisant que des recherches étaient en cours sur « différents types d'armement ». Selon le magazine Next, le missile pouvant atteindre sa cible jusqu'à 2 000 kilomètres sera expérimenté jeudi et vendredi depuis le site de Chiupeng, une base militaire située dans le sud de l'île. En cas de succès, le ministère envisage le déploiement de 150 engins de ce type qui viendraient s'ajouter aux 240 missiles de croisière existants. Les relations entre la Chine et Taïwan se sont grandement améliorées depuis l'accession à la présidence de Taïwan de Ma Ying-jeou en mai 2008.

Wen Jiabao en Birmanie pour consolider un « mariage de raison »
La Birmanie a déroulé le tapis rouge hier pour le Premier ministre chinois Wen Jiabao, une visite essentielle au « mariage de raison » qui unit les deux pays depuis de longues années mais qui a connu ces derniers mois d'inhabituels soubresauts. M. Wen, premier chef de gouvernement chinois à se rendre en Birmanie depuis 1994, doit notamment rencontrer le généralissime Than Shwe, homme fort de la junte, pour ressouder des liens quelques peu distendus mais stratégiquement indispensables de part et d'autre. La Chine aide depuis longtemps la Birmanie par des échanges commerciaux conséquents, des ventes d'armes et des veto systématiques contre toute sanction des Nations unies relatives à ses violations des droits de l'homme, grâce à son siège permanent au Conseil de sécurité. Elle obtient en échange un accès aux riches réserves en hydrocarbures de son voisin, dont elle a dramatiquement besoin pour alimenter sa croissance.
Les familles des victimes de Tiananmen réclament la fin du silenceLes familles des victimes de la répression sanglante des manifestations prodémocratiques de la place Tiananmen en juin 1989 ont de nouveau appelé la Chine hier à mettre fin au silence sur ces événements, à la veille du 21e anniversaire. « Les autorités...

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