Lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a réagi à ces protestations et affirmé qu'il voulait poursuivre le dialogue avec la communauté ultraorthodoxe. Le gouvernement israélien, sous la pression de l'opinion publique, avait autorisé le transfert de tombes enfouies dans un terrain situé près de l'hôpital Barzilaï d'Ashkelon où les autorités veulent construire un nouveau service d'urgences pour cet établissement. Dans un premier temps, sous la pression de partis religieux et notamment du vice-ministre de la Santé Yaakov Litzman, lui même un ultraorthodoxe, le gouvernement avait gelé le projet. Mais cette décision avait provoqué une telle vague de critiques dans les médias et la population israélienne que le Premier ministre a fait machine arrière et donné son feu vert au projet.
Plus de 10 000 Israéliens avaient signé une pétition protestant contre cette décision coûteuse - plus de 25 millions d'euros - adoptée essentiellement pour préserver la cohésion de la coalition gouvernementale. Les ultraorthodoxes estiment que ce projet va provoquer la profanation d'antiques tombes juives qui se trouveraient sous le site.
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