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Liban

Priorité au cycle biologique

À force de parler du bio comme d'une mode, comme d'une affaire rentable ou pas, accessible aux uns et aux autres, on risque d'en oublier l'essentiel: c'est que beaucoup entrent dans ce domaine par amour de la nature et par souci de préservation de l'environnement.
«Autour de ma maison, il y avait des poiriers attaqués par des insectes, que je n'arrivais pas à sauver, même avec des pesticides, se souvient Rameh Chaër, propriétaire d'une exploitation à Laklouk. Or j'ai remarqué que plus loin, d'autres poiriers que je n'avais jamais traités allaient bien, parce qu'ils vivaient dans un environnement où l'équilibre naturel a été rétabli. Ça voulait tout dire, et j'ai adopté l'agriculture bio par conviction.»
«Pour moi, le bio, c'est le rétablissement de l'équilibre naturel, renchérit Jacqueline Jreissati, propriétaire d'une petite exploitation à Joun. Et puis, avec le bio, c'est le retour au goût des choses. Les produits chimiques donnent des fruits et légumes démesurés et superbes à voir, mais sans aucun goût.»
À force de parler du bio comme d'une mode, comme d'une affaire rentable ou pas, accessible aux uns et aux autres, on risque d'en oublier l'essentiel: c'est que beaucoup entrent dans ce domaine par amour de la nature et par souci de préservation de l'environnement. «Autour de ma maison, il y avait des poiriers attaqués par des insectes, que je n'arrivais pas à...

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