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Nos Lecteurs ont la Parole

Les lecteurs ont voix au chapitre

Non à une table ronde, mais oui au ballon rond ?!

Les acteurs politiques de la scène libanaise n'en finiront décidément pas de nous surprendre ! Sourds à toute forme de dialogue à chaque fois qu'il s'agit de s'installer autour d'une table ronde, les voilà qui s'adonnent sans scrupules aux plaisirs du ballon rond et font équipe, toutes tendances politiques confondues, avec un esprit sportif inégalé dans l'histoire du football convivial. Il faut préciser que ce match « amical » ne suivait pas les règles d'un match classique, puisque les spectateurs ne se trouvaient pas sur les gradins mais derrière leur poste de télé, comme l'ont imposées les mesures de sécurité draconiennes prévues afin que rien ne puisse troubler la mobilité de la partie de football qui se déroulait devant les médias accourus des quatre coins du monde pour filmer cette nouvelle fantaisie libanaise. Fantaisie qui viendrait conforter le monde dans l'idée d'un Liban superficiel, « supermarché de la chirurgie esthétique », dont la capitale est « la reine de toutes les dérives »... et j'en passe ! Cet énorme coup de bluff jeté à la figure des Libanais serait-il le coup d'envoi d'une série de « hors-jeu » qui échapperaient aux arbitres ? Ou tout simplement une diversion destinée à brouiller les pistes d'un imbroglio politique dont les ficelles sont très loin d'être dénouées ?! En tout cas, ce qui est à retenir, c'est que la caste politique nous prend (à tort) pour les derniers des imbéciles ! Alors cartons rouges à profusion pour tous ces apprentis joueurs qui ont pensé un instant que nous avions l'esprit sportif. Non messieurs, hormis le ballon, quelque chose ne tourne pas rond dans votre initiative. Et vive le Mondial 2010 version FIFA et non pas Made in Lebanon !

Belinda IBRAHIM

À quand un bis ?


Chers ministres et députés,
Vous étiez tellement convaincus et convaincants lors du match de foot du 13 avril que vous devriez recommencer, et très souvent.
Tant pour votre santé que pour la nôtre.
À bientôt.

Carma et Zeina ANDRAOS

Ah qu'ils étaient mignons !


Ils étaient beaux à voir, mardi soir, nos chers politiciens, disputant un match (amical pour une fois) de football. Depuis belle lurette, nous n'avions plus eu droit à de telles effusions de sympathie de la part de nos ministres. On avait fini par oublier leurs rires, trop habitués que nous étions devenus aux échos de leurs disputes et de leurs insultes. Cette fois, c'étaient sourires et clins d'œil à gogo, accolades et tapes (chaleureuses) dans le dos, connivence et complicité entre deux ennemis de bords opposés. Ah qu'il était beau ce match qui nous a permis, trente minutes durant, de rêver de nouveau à un pays uni, d'entrevoir un semblant d'entente nationale, de revoir une équipe ministérielle qui défende pour une fois un même but, une même nation, une même terre.
Malheureusement, Messieurs, le père Noël n'existe pas. Tout cela n'était qu'un rêve, un mirage, une pièce jouée pour les besoins de la cause. Demain est un autre jour. Demain, nos joueurs troqueront leurs habits de match et renoueront avec le langage de haine et de discorde. Leur entente n'aura duré que le temps que durent les roses !
Merci quand même, Messieurs les ministres, de nous avoir offert une trêve, dans le marasme de notre vie quotidienne.

Lamia Sfeir DAROUNI

L'année du Mondial


Sur le gazon comme au cœur du cèdre de notre drapeau, nos chers dirigeants ont joué. Ensemble, solidaires, s'oubliant pour l'esprit du jeu, ils ont commémoré le 13 avril 1975 en cette année 2010 durant laquelle doit se dérouler le Mondial de football. Nobles acteurs du théâtre Liban en proie aux tourments, nos têtes politiques ont réalisé de subtiles prouesses au travers de passes équitables , en « live », courant avec joie et exaltation, mélangeant le rouge au blanc. Ironique, n'est-ce pas ? Ces hommes qui étalent quotidiennement leurs difficultés à coopérer lorsqu'il s'agit de leur travail, du sort de notre pays, semblaient s'amuser et même s'éclater dans cette fausse compétition. Le comique hiérarchique de certains membres de l'équipe, qui faisaient la majeure partie de l'effort et puis, une fois devant le but, passaient le ballon au Prince Charmant, n'a fait qu'accroître le plaisir des spectateurs. Il est bon  de savoir que ces hommes assument leurs positions et que leur comportement reste inébranlable autant sur scène que dans les coulisses.
Le peuple a eu droit à un spectacle où les marionnettes se sont transformées en spectateurs ravis.
 
Nathaly ACOURY
Non à une table ronde, mais oui au ballon rond ?!Les acteurs politiques de la scène libanaise n'en finiront décidément pas de nous surprendre ! Sourds à toute forme de dialogue à chaque fois qu'il s'agit de s'installer autour d'une table ronde, les voilà qui s'adonnent sans scrupules aux plaisirs du ballon rond et font...

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