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Liban

La « Force 18 » manifeste place Riad Solh

Les associations de la société civile étaient au rendez-vous hier matin, place Riad Solh, pour faire entendre leur voix et réclamer une réforme globale du système électoral ainsi que le refus de l'ajournement des municipales. Munis de pancartes, de banderoles résumant leurs revendications et de drapeaux libanais, ils se sont rassemblés dans le calme place Riad Solh. Certains jeunes faisaient la fête aux pieds de la statue de l'un des pères de l'indépendance. En tout cas, leur nombre contrastait avec celui des forces de l'ordre, armée et FSI, venues en force. « Ni 14 ni 8, nous sommes la Force 18 », disaient notamment leurs pancartes.
Les manifestants ont réclamé le vote du projet des réformes de loi sur les municipales, mais aussi des réformes globales touchant notamment le quota féminin et le vote des Libanais émigrés ou à l'étranger.
Le député Marwan Hamadé a jugé hier que le président de la Chambre, Nabih Berry, a « commis une erreur » en dissociant les deux dossiers de l'abaissement de l'âge de vote de 21 à 18 ans et celui du mécanisme de vote des Libanais à l'étranger. M. Hamadé a reproché à M. Berry d'avoir induit un « vote confessionnel, à l'heure où le Liban vit une période de convalescence » dans ce domaine. « Sur un sujet constitutionnel sensible, il était impossible d'ignorer le caractère consensuel de l'affaire », a-t-il dit, tout en soulignant qu'indépendamment de son vote, il était en faveur des deux projets.
Pour sa part, la section des jeunes du mouvement du Renouveau démocratique a qualifié de « triste journée » la séance parlementaire, jugeant que les forces politiques ont à nouveau « agi à la légère » en matière constitutionnelle, opposant « les droits légitimes » des jeunes à d'autres doits légitimes, ceux des Libanais résidant à l'étranger. Et, ce faisant, réveillant involontairement les démons du confessionnalisme.
Les deux camps sont à blâmer pareillement, ont assuré les jeunes du RD, qui n'ont pas ménagé non plus le ministère des Affaires étrangères pour n'avoir pas présenté dans les délais prévus par l'article 114 de la loi électorale 25/2008 (un an) l'étude détaillée du mécanisme de vote dans les consulats et ambassades du Liban dans le monde.
Les associations de la société civile étaient au rendez-vous hier matin, place Riad Solh, pour faire entendre leur voix et réclamer une réforme globale du système électoral ainsi que le refus de l'ajournement des municipales. Munis de pancartes, de banderoles résumant leurs revendications et de drapeaux libanais, ils se sont...
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