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Nos Lecteurs ont la Parole

Les lecteurs ont voix au chapitre

Prédictions optimistes


Dès le premier jour où a été proposé le projet de loi qui imposera la création d'un espace non-fumeurs dans les endroits publics, et avant même de préciser une date pour son application, la réaction des Libanais que j'ai rencontrés depuis fut la suivante : trois à quatre personnes contentes et ravies que la loi pourra bientôt s'imposer. Et tout le reste n'ont qu'une phrase à dire : « Ça ne marchera jamais... » Même les non-fumeurs !
Et à la question de savoir pourquoi « cela ne marchera pas », ils répondent : « Nous sommes un peuple anarchique. Les propriétaires des restaurants eux-mêmes ne prendront pas cela au sérieux par peur de perdre leur clientèle. Zones fumeurs ou non-fumeurs, tu pourras fumer juste en lançant un "bi charafak ya zalamé" au serveur. »
Bon, cela est peut-être vrai et très réaliste. Mais si on continue avec cette mentalité, jamais nous n'arriverons à avancer. Et jamais nous ne serons un peuple civilisé.
À ces gens désespérés, je propose de bouger et de suivre leurs convictions. En imposant cette loi, on ne prive personne de son droit, au contraire, on préserve le nôtre. Fumer n'est pas un droit naturel. Fumer, c'est une agression aux droits des gens qui ne fument pas et à leur santé. C'est un plaisir égoïste.
Enfin, pour progresser, il faut surtout nous départir de cet esprit pessimiste et commencer, chacun à son niveau, à appliquer les règles et les modes de vie qu'il trouve favorables, sans honte ni peur d'être critiqué ou de recevoir ce fameux « ça vaaa, machchina ! »  dont usent les gens vêtus de paresse et habités par la peur de changer les mauvaises habitudes.

 

Sabine CHAMOUN

Ah ! Saint-Valentin...


La Saint-Valentin, on en a parlé (trop), un peu partout. Les boutiques de fleuristes ont été dévalisées. Les bijoutiers et chocolatiers, grandement inspirés pour l'occasion, nous ont offert un joli panorama, dégoulinant de cœurs roses, qui aurait donné chaud à tous ceux qui étaient seuls sous leur couette. Les amoureux se sont  rencontrés ainsi aux restaurants qui étaient bondés, et en tête à tête, pour réaffirmer leur  amour éternel. Ils ont dû se  sentir un peu mal à l'aise de n'avoir que des couples plus ou moins heureux autour d'eux. D'autres, pour qui le 14 février était un jour comme un autre, s'ils ont beau aimé l'amour, croire au prince charmant, au coq dans la basse-cour, ils ont vite désacraliser le Valentin car ils se  sont rendus compte qu'ils vivaient dans un pays où l'on ne facilite point le mariage civil, mais où l'on réclame à cor et à cris la déconfessionnalisation. Un pays où la femme, si elle épouse un étranger, n'a pas le droit de donner sa nationalité ni à son mari ni à ses enfants. Plus important que tout cela, si un couple jeune avait décidé en ce mois, consacré dans l'histoire au mariage sacré de Zeus et de Héra, de se mettre à la recherche d'un appartement à louer ou à acheter et qui pourrait correspondre à leur budget, ils auraient été bien en peine pour le trouver. Surtout que tous les rapports indiquent que la hausse vertigineuse des prix de l'immobilier devrait se poursuivre au cours des prochains mois.

 

Antoine SABBAGHA

 

 

La vigilance est de rigueur


C'est avec ferveur et détermination que le peuple, toutes tendances confondues, est descendu en ce 14 février 2010, à la place des Martyrs, cette place ô combien symbolique, pour commémorer l'assassinat du Premier ministre Rafic Hariri. Un rassemblement significatif depuis plus de cinq ans, né de la volonté de vouloir connaître la vérité sur cet assassinat et surtout de vouloir éradiquer les erreurs du passé afin de promouvoir un avenir basé sur l'entente et le respect mutuel intercommunautaire. Or, dans le contexte actuel, où le Moyen-Orient demeure en effervescence déjouant les pièges qui nous sont tendus, avec leurs retombées, et prouvons que le Liban demeurera libre et autonome, tout en évitant les ingérences et les provocations visant à nous déstabiliser.
Préparons notre avenir sur des bases solides, sans porter atteinte à nos valeurs démocratiques et surtout à notre Constitution.

Hilda DADOURIAN

Prédictions optimistes

Dès le premier jour où a été proposé le projet de loi qui imposera la création d'un espace non-fumeurs dans les endroits publics, et avant même de préciser une date pour son application, la réaction des Libanais que j'ai rencontrés depuis fut la suivante : trois à quatre...

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