Après l'annonce cette semaine du rappel dans le monde de plusieurs millions de voitures (dont 40 000 au Moyen-Orient) comportant des défauts au niveau de la pédale d'accélérateur ou du tapis de sol, une multitude de questions ont été émises par les propriétaires de véhicule Toyota au Liban, dont la plus importante est : « Sommes-nous concernés ? »
M. Fred Boustany, président-directeur général de Boustany United Machineries Co. (BUMC) et distributeur exclusif de Toyota/Lexus au Liban, a tenu à mettre les choses au clair pour les consommateurs libanais dans un entretien exclusif avec L'Orient-Le Jour : « Les modèles vendus ou proposés à la vente au Liban par Toyota ne sont absolument pas affectés par les problèmes qui ont concerné des vehicules que nous n'importons pas ici. » D'après lui, seuls deux modèles disponibles au Moyen-Orient seront susceptibles d'être rappelés : la Sequoia et l'Avalon. Cette mesure sera impérative dans les pays concernés, ne serait-ce que par mesure de prévention afin d'éviter des incidents de la route potentiellement graves.
M. Boustany a d'ailleurs salué la rapidité d'intervention de Toyota : « La compagnie ne veut pas minimiser les problèmes qui ont affecté certains de ses modèles, mais désire au contraire les corriger. » Même s'il a été avéré, selon M. Boustany, que le problème du tapis de sol était imputable à une simple incompatibilité de configuration (les tapis étant uniquement adaptés au véhicule pour lequel ils ont été conçus), le défaut de conception de la pédale d'accélérateur est sérieux, et le PDG de BUMC a d'ailleurs tenu à mettre en garde les propriétaires de voitures usagées.
Les modèles usagés
En effet, M. Boustany, qui a tenu à rappeler que le rôle de l'agent de distribution était « crucial », n'a pas exclu que des véhicules de seconde main importés au Liban comportent un défaut de pédale. Il a donc déclaré que des mesures allaient être prises dans les délais les plus courts afin de traiter les véhicules usagés présentant les défauts précités. « BUMC a l'obligation morale et professionnelle vis-à-vis de tout acquéreur de Toyota au Liban de rappeler les voitures (concernées) pour effectuer des contrôles. » Sans donner de date précise, M. Boustany a spécifié qu'une ligne téléphonique d'urgence allait être mise en place afin de renseigner et de rassurer les propriétaires d'une voiture potentiellement touchée par le problème. La réparation de la pédale ne prendrait qu'une trentaine de minutes, un simple ajustement de la pédale étant nécessaire.
Le PDG a vivement condamné « la logique de l'économie à tout prix qui pousse les consommateurs à la recherche d'une bonne affaire à se tourner vers des revendeurs peut-être peu scrupuleux », soulignant par ailleurs que certains modèles Toyota importés par le réseau de la seconde main n'avaient pas leur place au Liban en raison de certaines incompatibilités en termes de routes ou de climat, provoquant la multiplication des incidents techniques. Au contraire, d'autres véhicules, comme la Lexus 600 LHV, un modèle hybride pourvu d'une batterie de grand gabarit en raison de l'important ensoleillement local, ont été spécialement adaptés au contexte du Liban avant d'y être vendus. « Beaucoup de gens pensent que notre métier (d'agents) consiste à se faire un profit monstre à leurs dépens ; mais en cas de crise, vers qui se tourner si ce n'est vers l'agent officiel de la compagnie, qui la représente en tous points ? » a conclu M. Boustany, qui a exprimé son espoir d'une évolution positive des mentalités, le désir de conduire un véhicule sûr l'emportant sur celui de l'économie à tout prix.
M. Fred Boustany, président-directeur général de Boustany United Machineries Co. (BUMC) et distributeur exclusif de Toyota/Lexus au Liban, a tenu à mettre les choses au clair pour les consommateurs libanais dans un entretien exclusif avec L'Orient-Le Jour : « Les modèles vendus ou proposés à la vente au Liban par Toyota ne sont absolument pas affectés par les problèmes qui ont concerné des vehicules que nous n'importons pas ici. » D'après lui, seuls deux modèles disponibles au Moyen-Orient seront susceptibles d'être rappelés : la Sequoia et l'Avalon. Cette mesure sera impérative dans les pays concernés, ne serait-ce que par mesure de prévention afin d'éviter des incidents de la route potentiellement graves.
M. Boustany a d'ailleurs salué la rapidité d'intervention de Toyota : « La compagnie ne veut pas minimiser les problèmes qui ont affecté certains de ses modèles, mais désire au contraire les corriger. » Même s'il a été avéré, selon M. Boustany, que le problème du tapis de sol était imputable à une simple incompatibilité de configuration (les tapis étant uniquement adaptés au véhicule pour lequel ils ont été conçus), le défaut de conception de la pédale d'accélérateur est sérieux, et le PDG de BUMC a d'ailleurs tenu à mettre en garde les propriétaires de voitures usagées.
Les modèles usagés
En effet, M. Boustany, qui a tenu à rappeler que le rôle de l'agent de distribution était « crucial », n'a pas exclu que des véhicules de seconde main importés au Liban comportent un défaut de pédale. Il a donc déclaré que des mesures allaient être prises dans les délais les plus courts afin de traiter les véhicules usagés présentant les défauts précités. « BUMC a l'obligation morale et professionnelle vis-à-vis de tout acquéreur de Toyota au Liban de rappeler les voitures (concernées) pour effectuer des contrôles. » Sans donner de date précise, M. Boustany a spécifié qu'une ligne téléphonique d'urgence allait être mise en place afin de renseigner et de rassurer les propriétaires d'une voiture potentiellement touchée par le problème. La réparation de la pédale ne prendrait qu'une trentaine de minutes, un simple ajustement de la pédale étant nécessaire.
Le PDG a vivement condamné « la logique de l'économie à tout prix qui pousse les consommateurs à la recherche d'une bonne affaire à se tourner vers des revendeurs peut-être peu scrupuleux », soulignant par ailleurs que certains modèles Toyota importés par le réseau de la seconde main n'avaient pas leur place au Liban en raison de certaines incompatibilités en termes de routes ou de climat, provoquant la multiplication des incidents techniques. Au contraire, d'autres véhicules, comme la Lexus 600 LHV, un modèle hybride pourvu d'une batterie de grand gabarit en raison de l'important ensoleillement local, ont été spécialement adaptés au contexte du Liban avant d'y être vendus. « Beaucoup de gens pensent que notre métier (d'agents) consiste à se faire un profit monstre à leurs dépens ; mais en cas de crise, vers qui se tourner si ce n'est vers l'agent officiel de la compagnie, qui la représente en tous points ? » a conclu M. Boustany, qui a exprimé son espoir d'une évolution positive des mentalités, le désir de conduire un véhicule sûr l'emportant sur celui de l'économie à tout prix.
Après l'annonce cette semaine du rappel dans le monde de plusieurs millions de voitures (dont 40 000 au Moyen-Orient) comportant des défauts au niveau de la pédale d'accélérateur ou du tapis de sol, une multitude de questions ont été émises par les propriétaires de véhicule Toyota au Liban, dont la plus...