Des dinosaures attablés devant une assiette de fougères ou un énorme morceau d'os et de viande: l'exposition «La faim des dinosaures» au Palais de la découverte permet de connaître ce qu'ils mangeaient et comment les paléontologues l'ont compris, écrit Annie Hautefeuille, de l'AFP.
Un brachiosaure, dont on peut tâter l'estomac rempli de pierres s'entrechoquant pour «broyer les feuilles comme un pilon dans un mortier», dévorait 450 kg de plantes par jour, «soit l'équivalent de 3000 pommes », apprend-on lors de l'exposition. Mais il y a 155 à 140 millions d'années, à l'époque de ce géant herbivore, il n'y avait ni pommes, ni fleurs, ni même herbe à brouter. Il se nourrissait d'aiguilles et de fruits de conifères, ou de feuilles de ginkgo qu'il avalait sans les mâcher, en même temps que des pierres pour l'aider à digérer. Les dents en forme d'as de pique de ce dinosaure au long cou n'étaient pas faites pour mâcher. L'edmontosaure, dont la tête animée dotée d'un bec et de dents s'agite au-dessus d'une assiette d'aiguilles et graines dans un décor vichy rouge et blanc, frottait ses centaines de dents pour râper ses aliments. Elles étaient continuellement remplacées, dès qu'elles s'usaient ou se cassaient.
Le tyrannosaure, qui a vécu également voilà 65 millions d'années, a quant à lui des dents acérées de carnivore pour dévorer quotidiennement 75 kg de viande, soit «l'équivalent de 1 500 saucisses».
Chacun peut essayer de rivaliser avec la force de ses mâchoires. Un enfant s'exerce, en appuyant sur une tête d'animal avec ses mains, et apprend qu'il a tout juste la force d'une mâchoire de rat, soit plus de mille fois moins que le célèbre T. Rex. Une fois compris les rudiments de l'art de manger des dinosaures, le visiteur est invité à jouer le «Dino détective », pour reconstituer une griffe comme on fait un puzzle, ou travailler sur un champ de fouille imitant un sol pierreux, avec des outils virtuels. Au chapitre «Tripes et crottes », on apprend qu'une crotte fossile de dinosaure peut être «plus grosse qu'un ballon de rugby». Crottes et restes du contenu de l'estomac fossilisés font partie des indices qui permettent aux paléontologues de retrouver le menu des dinosaures. La plupart des dinosaures de l'exposition, issue du Muséum d'histoire naturelle de Londres et de la société japonaise Kokoro, sont des robots animés et sonorisés. Certains, attablés, n'ont qu'une tête et un cou, mais le baryonyx, long de 8,5 m, est présenté tout entier, attrapant un poisson avec ses griffes pointues et recourbées. Trois vélociraptors, carnivores aux dents fines et pointues, dévorent leur proie. Rapides, comme leur nom l'indique, ces dinosaures au cerveau développé vivaient voici 84 à 70 millions d'années.
«La faim des dinosaures» (Palais de la découverte, jusqu'au 2 mai).
Un brachiosaure, dont on peut tâter l'estomac rempli de pierres s'entrechoquant pour «broyer les feuilles comme un pilon dans un mortier», dévorait 450 kg de plantes par jour, «soit l'équivalent de 3000 pommes », apprend-on lors de l'exposition. Mais il y a 155 à 140 millions d'années, à l'époque de ce géant herbivore, il n'y avait ni pommes, ni fleurs, ni même herbe à brouter. Il se nourrissait d'aiguilles et de fruits de conifères, ou de feuilles de ginkgo qu'il avalait sans les mâcher, en même temps que des pierres pour l'aider à digérer. Les dents en forme d'as de pique de ce dinosaure au long cou n'étaient pas faites pour mâcher. L'edmontosaure, dont la tête animée dotée d'un bec et de dents s'agite au-dessus d'une assiette d'aiguilles et graines dans un décor vichy rouge et blanc, frottait ses centaines de dents pour râper ses aliments. Elles étaient continuellement remplacées, dès qu'elles s'usaient ou se cassaient.
Le tyrannosaure, qui a vécu également voilà 65 millions d'années, a quant à lui des dents acérées de carnivore pour dévorer quotidiennement 75 kg de viande, soit «l'équivalent de 1 500 saucisses».
Chacun peut essayer de rivaliser avec la force de ses mâchoires. Un enfant s'exerce, en appuyant sur une tête d'animal avec ses mains, et apprend qu'il a tout juste la force d'une mâchoire de rat, soit plus de mille fois moins que le célèbre T. Rex. Une fois compris les rudiments de l'art de manger des dinosaures, le visiteur est invité à jouer le «Dino détective », pour reconstituer une griffe comme on fait un puzzle, ou travailler sur un champ de fouille imitant un sol pierreux, avec des outils virtuels. Au chapitre «Tripes et crottes », on apprend qu'une crotte fossile de dinosaure peut être «plus grosse qu'un ballon de rugby». Crottes et restes du contenu de l'estomac fossilisés font partie des indices qui permettent aux paléontologues de retrouver le menu des dinosaures. La plupart des dinosaures de l'exposition, issue du Muséum d'histoire naturelle de Londres et de la société japonaise Kokoro, sont des robots animés et sonorisés. Certains, attablés, n'ont qu'une tête et un cou, mais le baryonyx, long de 8,5 m, est présenté tout entier, attrapant un poisson avec ses griffes pointues et recourbées. Trois vélociraptors, carnivores aux dents fines et pointues, dévorent leur proie. Rapides, comme leur nom l'indique, ces dinosaures au cerveau développé vivaient voici 84 à 70 millions d'années.
«La faim des dinosaures» (Palais de la découverte, jusqu'au 2 mai).
Des dinosaures attablés devant une assiette de fougères ou un énorme morceau d'os et de viande: l'exposition «La faim des dinosaures» au Palais de la découverte permet de connaître ce qu'ils mangeaient et comment les paléontologues l'ont compris, écrit Annie Hautefeuille, de l'AFP.Un brachiosaure, dont on peut tâter...
commentaires (0)
Commenter