Rechercher
Rechercher

Nos Lecteurs ont la Parole

Être un Français de l’étranger

Fabienne BLINEAU-ABIRAMIA
Week-end du 28-29 novembre, me voici à Paris pour participer au conseil national de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) avec pour ordre du jour la présentation des têtes de liste pour les prochaines élections régionales et le sommet de Copenhague.
J'aime participer au conseil national de mon parti car j'y retrouve mes amis venus de toute la France et particulièrement ceux de la Loire-Atlantique dont je suis originaire. Rencontrés lors de mes années de militantisme depuis 1989 entre Nantes et Paris, ils sont aujourd'hui élus, membres de cabinets, parlementaires ou ministres. C'est l'occasion également de retrouver les autres délégués UMP des Français de l'étranger et l'équipe dirigeante, Thierry Mariani* et Christiane Cousteix.
Mais lors de ce conseil national, j'ai ressenti des choses fortes.
Bien sûr, les têtes de liste des élections régionales nous ont été présentées. D'ailleurs, nous pouvons en être fiers. L'unité est au rendez-vous, ces personnalités sont riches tant par leur diversité, leur expérience que leur représentativité du peuple français.
J'en profite pour dire aux Français vivant à l'étranger ayant une domiciliation en France de s'inscrire sur les listes électorales avant le 31 décembre, et si cela est déjà le cas, une procuration pourra être faite au consulat un mois avant la date des élections.
Mais voici les moments-clés du conseil national :
- Un débat inouï d'intelligence, de pragmatisme mené par M. Borloo*, Mme Jouanno* et M. Pachauri* sur l'environnement et le sommet de Copenhague. J'étais passionnée par ce débat mêlé d'arguments forts, justes et tellement vrais sur les actions urgentes à mener sur notre planète. Mais au-delà de ma passion, ces trois grands personnages illustraient et symbolisaient la preuve que s'engager en politique et accéder à une fonction peut changer le monde. À ce moment précis, j'ai ressenti une puissante envie de poursuivre mon militantisme, mon engagement pour mon pays, mais j'ai également ressenti une grande fierté d'appartenir à ce grand parti français, l'UMP : la démocratie existe, les débats dominent, la diversité s'impose. Dans ce parti, devenir responsable est possible grâce aux votes des militants, et le débat est permanent, et l'on peut être en désaccord sur certaines décisions sans pour autant se cacher dans les couloirs !
Lors de ces grands rendez-vous politiques, c'est un bonheur de croiser tous ces compatriotes venus des quatre coins de la France et du monde.
C'est aussi un bonheur de voir nos élus, nos parlementaires et nos ministres arriver dans une simplicité exemplaire.
- Le discours du Premier ministre, François Fillon, et le discours du président de la République, Nicolas Sarkozy.
Je n'apprendrai à personne que Monsieur Sarkozy est un grand orateur, mais ce jour-là, son discours était grandiose. Il nous prouvait une fois de plus que nous, militants, avions bien choisi notre candidat pour la présidentielle de 2007.
Pourquoi ?
Parce qu'il applique à la virgule près son programme,
Parce qu'il est porteur dans le monde entier des débats incontournables de notre siècle.
Parce qu'il n'y a pas meilleur commercial que lui pour le dossier crucial de l'environnement.
Parce qu'en matière de politique nationale comme internationale, il fonce, il innove, il bouscule dans l'intérêt général.
Quitte à faire des erreurs ? Mais seuls les gens plongés dans l'immobilisme ne font pas d'erreurs.
Il a porté l'Europe au sommet.
Il a, au côté d'Angela Merkel, pris les bonnes décisions dès le début de la crise.
Hier, il portait au sommet l'urgence des chefs d'État à se mobiliser tous ensemble pour réussir Copenhague. Cette réussite ne s'imposait pas pour nous d'ailleurs, mais pour nos enfants et petits-enfants. Et qu'est-ce qu'un représentant politique s'il ne prend pas des décisions justes, audacieuses pour l'avenir de son pays ?
Au moment où l'on débat en France sur l'identité nationale, j'avoue ressentir aujourd'hui une grande fierté d'appartenir à la République française, et je n'ai jamais autant porté les valeurs de cette grande et chère République : Liberté-Égalité-Fraternité.
Alors, être Français à l'étranger est une chance, un enrichissement, car on découvre un autre pays, une autre culture.
Et quel pays ? Le Liban.
Pays frère qui m'apporte tant !
Mais être Français à l'étranger, c'est le devoir d'être exemplaire de ces valeurs républicaines.
Finalement, quelle chance de vivre au Liban et de pouvoir faire rayonner ma France sur ce pays unique symbolisé par le Cèdre.

Fabienne BLINEAU-ABIRAMIA
Déléguée UMP section Liban

* Thierry Mariani est député du Vaucluse et secrétaire national chargé des Français de l'étranger et des relations internationales avec les partis politiques étrangers.
* Jean-Louis Borloo est ministre d'État, ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer.
* Chantal Jouanno est secrétaire d'État à l'Écologie.
* Rajendra Kumar Pachauri est lauréat du prix Nobel de la paix, président du Groupe d'experts
intergouvernemental sur l'évolution du climat et directeur général de l'Institut de l'énergie et des ressources.
Week-end du 28-29 novembre, me voici à Paris pour participer au conseil national de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) avec pour ordre du jour la présentation des têtes de liste pour les prochaines élections régionales et le sommet de Copenhague.J'aime participer au conseil national de mon parti car j'y retrouve mes amis venus de toute la France...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut