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Liban

Les chances de retrouver des rescapés du navire naufragé à Tripoli très minimes

« Les chances de retrouver des survivants sont presque nulles », a estimé hier le directeur du port de Tripoli, Ahmad Tamer, trois jours après le naufrage au large des côtes libanaises, et en pleine tempête, du Danny F II. Ce bateau commercial, battant pavillon panaméen en provenance de l'Uruguay, faisait route vers Tartous. Il avait à son bord 83 membres d'équipage et voyageurs et transportait plusieurs milliers de têtes de bétail.
« Les efforts des secouristes se poursuivent, mais à ce stade nous doutons que d'autres personnes soient encore en vie », a déclaré à l'AFP le responsable du port de Tripoli, où les opérations de sauvetage étaient centralisées. Cinq corps ont été retrouvés samedi et hier sur les côtes de Lattaquié, en Syrie. Un survivant philippin, Wilson Vincent, a également été trouvé par les autorités syriennes au large de Tartous, à bord d'un radeau.
Les rescapés sont en majorité des ressortissants du Pakistan, des Philippines et d'Uruguay. La Croix-Rouge libanaise a raconté que les survivants, transférés vers les hôpitaux de Tripoli, souffraient « d'épuisement, de fractures et de commotion cérébrale ». Un Libanais (Ahmad Arab), un Russe et un Ukrainien figuraient aussi parmi eux. Le rescapé uruguayen Nicolas Achard, âgé de 35 ans, a indiqué, vendredi, à la radio uruguayenne que le navire a coulé en une demi-heure. « Le bateau avait une inclinaison de 16 degrés. Il a commencé à piquer du nez. Nous avons passé des gilets de sauvetage... Nous avons commencé à courir... Nous avons jeté les canots de sauvetage à l'eau », a-t-il dit. Il a ajouté qu'il a aidé des gens à monter sur le bateau, mais qu'il en a vu d'autres que la mer éloignait. « Nous ne pouvions rien faire », a-t-il ajouté, précisant qu'il craignait de mourir de froid.
Le Danny F II transportait aussi des milliers de moutons et de bovins qui ont péri dans le naufrage et qui seraient toujours enfermés dans l'épave, au fond de l'eau. Le député Robert Fadel a appelé les autorités à dégager rapidement les carcasses des bêtes coincées dans le bateau pour éviter une catastrophe écologique. « Ces carcasses pourraient flotter sur la mer et échouer sur les rivages », a-t-il averti. Chose qui n'a pas tardé à se réaliser.

« Les chances de retrouver des survivants sont presque nulles », a estimé hier le directeur du port de Tripoli, Ahmad Tamer, trois jours après le naufrage au large des côtes libanaises, et en pleine tempête, du Danny F II. Ce bateau commercial, battant pavillon panaméen en provenance de l'Uruguay, faisait route vers Tartous....

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