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Liban

Copé : Hariri est un homme courageux

Jean-François Copé, chef du groupe national UMP à l'Assemblée nationale française (groupe majoritaire issu de la formation du président Nicolas Sarkozy), venu au Liban à l'invitation des forces du 14 Mars, a quitté Beyrouth samedi. M. Copé s'est notamment entretenu avec le chef de l'État, Michel Sleiman, le Premier ministre, Saad Hariri, et l'ancien chef de gouvernement, Fouad Siniora. Il s'est également recueilli devant la sépulture de l'ancien Premier ministre, Rafic Hariri.
M. Copé, qui a passé un peu plus de 24 heures à Beyrouth a reçu, à la Résidence des Pins, un groupe de journalistes avant de quitter le Liban. Cet entretien s'est tenu en présence de l'ambassadeur de France, Denis Pietton, et du député français d'origine libanaise Élie Aboud.
Le chef du groupe national UMP à l'Assemblée nationale a indiqué qu'il quitte le Liban avec « une impression positive » relative à la nouvelle situation politique dans le pays, expliquant que « ceux qui s'étaient affrontés par le passé semblent vouloir coopérer actuellement ».
Évoquant son entretien avec le Premier ministre, M. Copé a indiqué qu'il a rencontré « un homme affable et courageux qui sait très bien ce qu'il veut pour le Liban ». « C'est un homme qui sait écouter et qui s'intéresse au dialogue. D'ailleurs, c'est M. Hariri qui était derrière la mise en place d'un gouvernement d'unité nationale, une affaire rare dans l'histoire des démocraties », a-t-il ajouté.
M. Copé a souligné que « le but de sa visite était de rencontrer des personnalités libanaises ainsi que le représentant de la communauté française pour prendre connaissance de la nouvelle situation politique au Liban », notant que ces entretiens étaient « importants » et lui ont beaucoup appris sur la mentalité des personnes rencontrées.
Se penchant sur les relations libano-syriennes, M. Copé a indiqué qu'il « existe une nouvelle situation politique au Liban et qu'il a remarqué qu'il y a un intérêt à entamer le dialogue avec la Syrie ; la France a déjà entamé un dialogue avec Damas ». « Il faut encourager le dialogue, nous écouter les uns les autres et essayer de regarder vers l'avenir », a-t-il dit.
Lors de son entretien avec les journalistes, M. Copé a également mis l'accent sur les possibilités de coopération parlementaire entre les deux majorités au Liban et en France, proposant la mise en place d'un groupe rassemblant ces deux majorités afin que les parlementaires des deux bords puissent échanger leurs points de vue. Dans ce cadre, sur le plan européen, M. Copé a déjà mis en place le « club des 27 » qui regroupe des représentants de la majorité parlementaire de tous les pays membres de l'Union européenne.

Jean-François Copé, chef du groupe national UMP à l'Assemblée nationale française (groupe majoritaire issu de la formation du président Nicolas Sarkozy), venu au Liban à l'invitation des forces du 14 Mars, a quitté Beyrouth samedi. M. Copé s'est notamment entretenu avec le chef de l'État, Michel Sleiman, le Premier...

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