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Liban

Participation libanaise à la Journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes

Ban Ki-moon mène campagne pour mettre fin à la violence contre les femmes. « Au cours des dix années qui se sont écoulées depuis que l'Assemblée générale de l'ONU a proclamé le 25 novembre Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, le cercle de ceux qui agissent s'est élargi », a indiqué Ban Ki-moon lors d'une conférence de presse tenue hier au siège de l'ONU en présence du ministre norvégien de la Justice et de la Police, Knut Storgerget, de la princesse Bajrakitiyabha Mahido de Thaïlande, et de la Libanaise de 28 ans Ghida Anani, coordonnatrice de KAFA, une organisation libanaise luttant contre toutes formes d'exploitation et de violence envers les femmes.
Ban Ki-moon estime que « de plus en plus de groupes et de personnes, y compris des hommes et des garçons, participent aux efforts visant à combattre la violation odieuse des droits fondamentaux des femmes. D'importants progrès ont été réalisés au niveau national, de nombreux pays ayant adopté des dispositions législatives et d'ambitieux plans d'action ». « Toutefois, il reste encore beaucoup à faire. Notre objectif est clair : mettre fin à ces crimes inexcusables, qu'il s'agisse du recours au viol comme arme de guerre, de la violence domestique, de la traite à des fins d'exploitation sexuelle, des crimes dits d'"honneur" ou des mutilations génitales féminines. Nous devons nous attaquer aux causes profondes de cette violence en éliminant la discrimination et en changeant les mentalités qui la perpétuent », a souligné Ban Ki-moon.
Ghida Anani œuvre depuis 8 ans sans relâche pour mettre fin à la violence contre des femmes et des jeunes filles au Liban, un défi bien difficile à relever aussi au Moyen-Orient où la violence contre les femmes et les filles est « tolérée, même justifiée et légalisée », a-t-elle souligné lors de son intervention. « Les femmes que nous aidons passent inaperçues dans la société, dit-elle. Nous nous tenons à leurs côtés pour que leurs voix soient entendues. Nous croyons en leurs capacités, et en leurs droits d'être protégées et de vivre dans la dignité. Malheureusement, la violence contre les femmes et les jeunes filles reste le problème le moins connu et reconnu dans le monde arabe », a-t-elle déploré.
Pour cette activiste, une part de la solution réside dans les hommes. « Nous croyons que les hommes sont une part du problème, mais aussi une part de la solution », affirme-t-elle.
« Nous avons le soutien du président libanais Michel Sleiman pour mener à bien cet objectif, a indiqué à L'Orient-Le Jour Ghida Anani. Le Parlement libanais ainsi que les autres institutions gouvernementales libanaises, les ministères de l'Intérieur et de la Justice notamment, et les organisations non gouvernementales travaillent en coordination pour mettre en place une loi qui criminalise la violence familiale contre les femmes au Liban. »
Ban Ki-moon mène campagne pour mettre fin à la violence contre les femmes. « Au cours des dix années qui se sont écoulées depuis que l'Assemblée générale de l'ONU a proclamé le 25 novembre Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, le cercle de ceux qui...
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