Au Métropolis
Arte revient à Beyrouth grâce à l'association Métropolis qui lui consacre un programme de neuf films. La semaine s'est ouverte avec La belle personne de Christophe Honoré qui porte à l'écran une adaptation contemporaine de La princesse de Clèves de Madame de La Fayette, et se poursuit jusqu'au samedi 24 octobre.
Jeudi 22 octobre,
20 heures
La Journée de la jupe, de Jean-Paul Lilienfeld
(2008, 88 min)
Avec Isabelle Adjani et Denis Podalydès.
Violence à l'école. Une professeure de collège, excédée, prend un jour ses élèves en otages...
22 heures :
Cuba, une odyssée africaine, de Jihan el-Tahri. Documentaire. (2007, 118 min)
Pendant la guerre froide, quatre adversaires aux intérêts opposés se sont affrontés sur le continent africain : les Soviétiques voulaient étendre leur influence sur un nouveau territoire, les États-Unis entendaient s'approprier les richesses naturelles de l'Afrique, les anciens empires sentaient vaciller leur puissance coloniale et les jeunes nations défendaient leur indépendance nouvellement acquise. Les jeunes révolutionnaires comme Patrice Lumumba, Amilcar Cabral ou Agostinho Neto firent appel aux guérilleros cubains pour les aider dans leur lutte. Et Cuba s'est mis à jouer un rôle central dans la nouvelle stratégie offensive des nations du tiers-monde contre le colonialisme.
Vendredi 23 octobre,
20 heures :
Rue Santa Fe, un amour révolutionaire
De Carmen Castillo (Chili, France, 98 min)
Le 5 octobre 1974, rue Santa Fe, dans les faubourgs de Santiago du Chili, Miguel Enriquez, est pris dans une embuscade et assassiné par des militaires. Carmen Castillo, sa compagne, enceinte, est gravement blessée. Après avoir été internée, elle sera expulsée vers la France où elle poursuivra une activité militante... Quinze ans après la chute de la dictature de Pinochet, Carmen Castillo est retournée rue Santa Fe à la recherche de ce qui s'est passé ce jour d'octobre 1974.
22 heures :
Piotr Anderszewski, voyageur intranquille
De Bruno Monsaingeon (France, Pologne, 2009, 83 min)
Bruno Monsaingeon nous emmène dans un périple en train en compagnie de Piotr Anderszewski, un des plus grands pianistes de notre temps, selon un itinéraire imposé par son calendrier de concerts. Le train est son lieu de répétitions et de travail, le lieu où il reçoit ses amis venus lui rendre visite, ainsi qu'un lieu de réflexion sur sa carrière. Si le film s'attarde à retracer les événements les plus importants de son actualité professionnelle, il est aussi l'occasion d'une réflexion profonde sur son activité de musicien et son rapport à la musique.
Samedi 24 octobre
à 20 heures
Armes, trafic et raison d'État
De David André et Paul Moreira (France, 2008, 93 min)
Avec plus de 700 millions d'armes légères en circulation et une production exponentielle, le commerce des armes franchit les frontières au mépris du droit international. Les populations civiles, soumises à la violence de dictatures ou de milices incontrôlées, en sont les premières victimes : massacres, viols, exodes et crises sanitaires. Face à cette industrie mondiale, des ONG s'organisent pour faire ratifier aux Nations unies un traité international qui interdit l'exportation d'armes vers des régimes coupables de violation massive des droits de l'homme.
22 heures :
Guillem , sur le fil
de Françoise Va Han.
À quarante-trois ans, Guillem explore, découvre, s'amuse et s'émerveille encore et toujours. Elle réclame le désir de se dépasser, de se remettre en question sans cesse la peur et le plaisir que cela génère ! C'est le phénomène Guillem.
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