Il est vraiment dur et amer de constater que, malgré toute la bonne foi et la bonne volonté - dont je ne doute pas - du ministre de l'Intérieur, nos routes demeurent extrêmement chaotiques et meurtrières et ressemblent de plus en plus à une jungle peuplée de sauvages.
Pourtant, on nous avait promis une nouvelle brigade d'environ cinq cents agents, spécialisée dans le contrôle du trafic routier, mais nous n'en avons rien vu, et la pagaille continue toujours de plus belle, comme si nos automobilistes et conducteurs de deux-roues cherchaient à se perfectionner continuellement dans la pratique de leur irresponsable, cruelle et criminelle passion : l'indiscipline.
Il y a quelques jours, j'ai failli tuer un couple à moto parce que le conducteur venait de se ruer sur moi, au carrefour de Sofil, au moment où je m'apprêtais à démarrer lorsque le feu de signalisation a viré au vert, alors que, de son côté, il était toujours au rouge, tout cela devant un policier qui n'a pas bougé.
Nous sommes devenus la risée du monde civilisé, car il n'y pas un seul touriste ou visiteur étranger (particulièrement les Européens et les Américains) qui ne nous fasse part de son très grand étonnement devant tant de chaos et ne nous le reproche. Résultat : un triple constat négatif :
- Primo : toujours plus de morts et de blessés (dont certains rendus invalides pour la vie) ;
- Secundo : nos nerfs qui risquent de craquer à cause de tout ce que nous endurons, et
- Tercio : notre pauvre pays aurait pu devenir beaucoup plus attrayant pour les touristes. Nous vivons ainsi un vrai cauchemar.
Pourtant, et sans attendre une solution définitive à ce problème endémique, il suffirait d'un peu de bonne volonté, en commençant par appliquer quelques mesures simples mais extrêmement sévères, comme cela est courant ailleurs, à Dubaï par exemple (d'après des amis libanais qui y vivent) : une amende LL 300 000 à quiconque (dont surtout les deux-roues) roulerait en sens interdit, brûlerait un feu rouge ou se garerait en deuxième rangée. Cela sans exception pour les gros bonnets. Encore conviendrait-il de poster aux carrefours des policiers motorisés, prêts à poursuivre tout contrevenant. Il faudrait aussi que l'amende ne soit payable que contre l'exhibition d'une preuve datée, prise au préalable par une caméra de surveillance, et ce après avoir pris soin d'installer de telles caméras aux principaux carrefours et axes routiers, afin d'éviter les abus éventuels des agents de la circulation.
Rien qu'en appliquant ces mesures dissuasives, on aurait : (1) réduit considérablement le nombre d'accidents, de morts et de blessés ; (2) encouragé le tourisme ; (3) fait rentrer de l'argent dans les caisses de l'État, grâce auquel le prix des caméras serait amorti en très peu de temps.
Vu que le gouvernement actuel se trouve en phase transitoire d'expédition des affaires courantes, et si vous n'avez plus suffisamment de temps pour mettre en œuvre de nouvelles mesures, j'ose espérer que vous pourriez peut-être communiquer ces idées à votre successeur, appuyées par votre recommandation.
Il faut absolument que cessent le laisser-aller criminel actuel et l'assurance de l'impunité. Je vous garantis que, très peu de temps après l'application de ces nouvelles mesures, le nombre d'accidents aura baissé considérablement, et le peuple vous en sera profondément reconnaissant.
Naturellement, cela ne dispensera pas les services concernés de poursuivre leurs efforts, dans de prochaines étapes, pour améliorer l'état de nos routes, les munir des marquages appropriés, réhabiliter les trottoirs (souvent accaparés par les boutiques pour y étaler leurs marchandises ou s'y installer pour dispuer des parties de trictrac), construire des immeubles de parking, etc.
Pourtant, on nous avait promis une nouvelle brigade d'environ cinq cents agents, spécialisée dans le contrôle du trafic routier, mais nous n'en avons rien vu, et la pagaille continue toujours de plus belle, comme si nos automobilistes et conducteurs de deux-roues cherchaient à se perfectionner continuellement dans la pratique de leur irresponsable, cruelle et criminelle passion : l'indiscipline.
Il y a quelques jours, j'ai failli tuer un couple à moto parce que le conducteur venait de se ruer sur moi, au carrefour de Sofil, au moment où je m'apprêtais à démarrer lorsque le feu de signalisation a viré au vert, alors que, de son côté, il était toujours au rouge, tout cela devant un policier qui n'a pas bougé.
Nous sommes devenus la risée du monde civilisé, car il n'y pas un seul touriste ou visiteur étranger (particulièrement les Européens et les Américains) qui ne nous fasse part de son très grand étonnement devant tant de chaos et ne nous le reproche. Résultat : un triple constat négatif :
- Primo : toujours plus de morts et de blessés (dont certains rendus invalides pour la vie) ;
- Secundo : nos nerfs qui risquent de craquer à cause de tout ce que nous endurons, et
- Tercio : notre pauvre pays aurait pu devenir beaucoup plus attrayant pour les touristes. Nous vivons ainsi un vrai cauchemar.
Pourtant, et sans attendre une solution définitive à ce problème endémique, il suffirait d'un peu de bonne volonté, en commençant par appliquer quelques mesures simples mais extrêmement sévères, comme cela est courant ailleurs, à Dubaï par exemple (d'après des amis libanais qui y vivent) : une amende LL 300 000 à quiconque (dont surtout les deux-roues) roulerait en sens interdit, brûlerait un feu rouge ou se garerait en deuxième rangée. Cela sans exception pour les gros bonnets. Encore conviendrait-il de poster aux carrefours des policiers motorisés, prêts à poursuivre tout contrevenant. Il faudrait aussi que l'amende ne soit payable que contre l'exhibition d'une preuve datée, prise au préalable par une caméra de surveillance, et ce après avoir pris soin d'installer de telles caméras aux principaux carrefours et axes routiers, afin d'éviter les abus éventuels des agents de la circulation.
Rien qu'en appliquant ces mesures dissuasives, on aurait : (1) réduit considérablement le nombre d'accidents, de morts et de blessés ; (2) encouragé le tourisme ; (3) fait rentrer de l'argent dans les caisses de l'État, grâce auquel le prix des caméras serait amorti en très peu de temps.
Vu que le gouvernement actuel se trouve en phase transitoire d'expédition des affaires courantes, et si vous n'avez plus suffisamment de temps pour mettre en œuvre de nouvelles mesures, j'ose espérer que vous pourriez peut-être communiquer ces idées à votre successeur, appuyées par votre recommandation.
Il faut absolument que cessent le laisser-aller criminel actuel et l'assurance de l'impunité. Je vous garantis que, très peu de temps après l'application de ces nouvelles mesures, le nombre d'accidents aura baissé considérablement, et le peuple vous en sera profondément reconnaissant.
Naturellement, cela ne dispensera pas les services concernés de poursuivre leurs efforts, dans de prochaines étapes, pour améliorer l'état de nos routes, les munir des marquages appropriés, réhabiliter les trottoirs (souvent accaparés par les boutiques pour y étaler leurs marchandises ou s'y installer pour dispuer des parties de trictrac), construire des immeubles de parking, etc.
Il est vraiment dur et amer de constater que, malgré toute la bonne foi et la bonne volonté - dont je ne doute pas - du ministre de l'Intérieur, nos routes demeurent extrêmement chaotiques et meurtrières et ressemblent de plus en plus à une jungle peuplée de sauvages.Pourtant, on nous avait promis une nouvelle brigade d'environ cinq cents...
commentaires (0)
Commenter