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« Ahmadinejad cherche à gagner du temps pour en finir avec l’opposition iranienne »

Manifestations postélectorales : trois premières condamnations à mort

« Trois personnes qui comparaissaient (pour leur rôle) dans les incidents postélectoraux ont été condamnées à mort » par le tribunal révolutionnaire de Téhéran, a indiqué samedi l'agence de presse iranienne ISNA, en citant un porte-parole du ministère de la Justice, Zahed Bashiri Rad. 4 000 personnes avaient été arrêtées lors des manifestations de masse sévèrement réprimées par les autorités, après la réélection le 12 juin de Mahmoud Ahmadinejad. La plupart ont depuis été libérées, mais quelque 140 ont été renvoyées devant la justice. M. Bashiri Rad a précisé que les trois condamnés, qu'il n'a présentés que par leurs initiales, avaient également été reconnus coupables de liens avec des organisations interdites en Iran. M. Bashiri Rad a souligné que ces condamnations à mort n'étaient « pas définitives et les condamnés peuvent faire appel auprès de la Cour suprême ». Selon la loi, le verdict doit être confirmé par la cour d'appel, puis par la Cour suprême pour que la peine puisse être exécutée.
« Trois personnes qui comparaissaient (pour leur rôle) dans les incidents postélectoraux ont été condamnées à mort » par le tribunal révolutionnaire de Téhéran, a indiqué samedi l'agence de presse iranienne ISNA, en citant un porte-parole du ministère de la Justice, Zahed Bashiri Rad. 4 000 personnes...