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« Ahmadinejad cherche à gagner du temps pour en finir avec l’opposition iranienne »

Des vaches américaines en Iran

Lors de sa campagne électorale et après son investiture, le président Obama a pratiqué une politique certes de pressions, mais également de main tendue vers l'Iran. Une main tendue symbolisée par un message vidéo adressé, lors du Nouvel An iranien en mars dernier non seulement au peuple iranien, mais également « aux dirigeants de la République islamique ».
Fin septembre, le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, s'est, par ailleurs, rendu à la représentation iranienne au sein de l'ambassade du Pakistan à Washington. La présence d'un ministre de la République islamique dans la capitale américaine représentait un événement exceptionnel, les deux pays n'ayant plus de relations diplomatiques depuis 1980.
Par ailleurs, en marge de la réunion de Genève, le chef de la délégation américaine, le sous-secrétaire d'État américain William Burns, et son homologue iranien Saïd Jalili, ont eu un tête-à-tête. Si Américains et Iraniens s'étaient rencontrés, par le passé, dans le cadre de discussions multilatérales sur l'Afghanistan ou sur l'Irak, le tête-à-tête Burns/Jalili, en raison de son caractère bilatéral et du fait qu'il concernait le nucléaire iranien, était une première depuis trente ans.
« La rencontre de Genève est un début », estime Azadeh Kian, qui indique que jeudi dernier, 2 500 vaches américaines sont arrivées par bateau en Iran. « C'est la première fois qu'un navire américain arrive en Iran en provenance directe des États-Unis », souligne la spécialiste.
Pour Mme Kian, il faut néanmoins mettre ces rencontres et gestes américano-iraniens en perspective. « Barack Obama a besoin d'un succès diplomatique. Avec l'enlisement en Afghanistan, l'absence de progrès réels sur le dossier israélo-palestinien et l'Irak qui ne donne rien de vraiment nouveau, l'Iran peut être le seul dossier sur lequel Obama pourrait décrocher un résultat quelque peu positif en matière de politique étrangère. »
Lors de sa campagne électorale et après son investiture, le président Obama a pratiqué une politique certes de pressions, mais également de main tendue vers l'Iran. Une main tendue symbolisée par un message vidéo adressé, lors du Nouvel An iranien en mars dernier non seulement au peuple iranien, mais également « aux...