Il y a ceux qui, d'un simple geste, se décident. Il leur suffit en effet de parcourir le résumé, ou, plus encore, les premières pages, pour plonger, ou pas du tout, dans l'âme d'un roman. Retrouver ce qu'ils ont aimé chez un auteur. Laisser couler les mots et puis laisser agir l'intuition. De même qu'il leur suffit de feuilleter les images d'un livre d'art, renifler l'odeur du papier, le parfum des images, caresser la couverture, pour être, ou non, séduits. Il y a ceux qui suivent les conseils, souvent avisés, du responsable de vente dans leur librairie préférée, ceux qui écoutent la voisine, l'amie, qui « a adoré le dernier bouquin de Beigbeder ». Celles qui lisent des revues spécialisées et prennent note des conseils des rédacteurs, «parce que ça marche toujours». Celles qui se fient à la page culture de leur magazine de mode favori pour se laisser contaminer par une envie. Là aussi, ça marche, tant que l'on est pas trop pointu. Il y a les accros à la télévision qui ont découvert, adoré ou haï un nom, une signature qui prenait vie. Un style qui prenait une forme humaine. Depuis le fameux Bouillon de culture de Bernard Pivot, quand l'écrivain apparaissait et que la voix, le ton, le physique, le charisme et la tenue pouvaient faire basculer l'appréciation en «très bonne ou très mauvaise impression». «J'ai souvent arrêté d'aimer un écrivain que je lisais souvent quand je l'ai vu à l'antenne, impoli, endormi ou peu motivé», nous avoue une grande lectrice. Le contraire peut être vrai, lorsque le charme agit, parfois comme par magie.
Souvent aussi, l'humeur du moment influence l'acheteur-lecteur. Envie de mélancolie à l'automne, de parler d'amour en pleine idylle personnelle, besoin de s'identifier à une ambiance particulière, un film à succès adapté d'un roman qui donne envie d'y revenir avec des mots. Il y a les livres que l'on achète pour les bords de mer, les vacances de ski ; le livre léger à emporter avec soi pour les huit heures d'avion qu'il faut faire passer dans les meilleures conditions possibles.
Il y a enfin, il y a eu, de belles histoires d'amour entre un roman et un lecteur. Une «élégance de l'hérisson» qui a connu un triomphe, fort mérité, sans aucun renfort publicitaire, sans émission télévisée ou autre «influence extérieure». Juste des lecteurs, puis d'autres et d'autres, qui deviennent des milliers, à apprécier une belle œuvre et partager ce bonheur collectif et pur.
Souvent aussi, l'humeur du moment influence l'acheteur-lecteur. Envie de mélancolie à l'automne, de parler d'amour en pleine idylle personnelle, besoin de s'identifier à une ambiance particulière, un film à succès adapté d'un roman qui donne envie d'y revenir avec des mots. Il y a les livres que l'on achète pour les bords de mer, les vacances de ski ; le livre léger à emporter avec soi pour les huit heures d'avion qu'il faut faire passer dans les meilleures conditions possibles.
Il y a enfin, il y a eu, de belles histoires d'amour entre un roman et un lecteur. Une «élégance de l'hérisson» qui a connu un triomphe, fort mérité, sans aucun renfort publicitaire, sans émission télévisée ou autre «influence extérieure». Juste des lecteurs, puis d'autres et d'autres, qui deviennent des milliers, à apprécier une belle œuvre et partager ce bonheur collectif et pur.
Il y a ceux qui, d'un simple geste, se décident. Il leur suffit en effet de parcourir le résumé, ou, plus encore, les premières pages, pour plonger, ou pas du tout, dans l'âme d'un roman. Retrouver ce qu'ils ont aimé chez un auteur. Laisser couler les mots et puis laisser agir l'intuition. De même qu'il leur suffit de feuilleter les images d'un livre...
Les plus commentés
Éclairage
Les Nasrallah, une « famille parfaite » au service de la « résistance »
entretien
Entretien Exclusif, François Hollande : Netanyahu "n’a plus d’autres choix que d’arrêter"
Politique
Le CPL en faveur d'une charte nationale qui préserverait la formule libanaise