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Nos Lecteurs ont la Parole

Les lecteurs ont voix au chapitre

Intérêt supérieur et populisme

Quels sont les enjeux de la candidature libanaise au Conseil de sécurité de l'ONU ? Quels sont les fondements de cette candidature ? Son impact sur le Tribunal pénal international (TPI) et autres résolutions dans lesquelles nous pourrions, une fois n'est pas coutume, être acteur et non spectateur ?
Toutes ces questions devraient être posées à la lumière du blocage systématique de toute formule gouvernementale. En effet, il semblerait que l'opposition fait feu de tout bois, et la majorité se plie à tous les desiderata. Les premiers craignant les résultats et les seconds, les conséquences.
Commençons par la candidature. Si elle échoue, l'opposition, Michel Aoun en tête, fera ses choux gras de l'incapacité du président à convaincre, et la majorité (de plus en plus présidentielle) paiera les pots cassés. Si elle réussit, on criera haro sur le baudet. Le Liban aurait eu son siège sur base d'un diktat américano-sioniste ! Dans les deux cas, il faut s'attendre à une récupération populiste (8 Mars) et à un déchaînement contre la majorité.
Continuons avec le TPI. S'il venait à conclure des connivences internes, le résultat incriminerait une des têtes du 8 Mars, et les conséquences se répercuteraient sur le 14 Mars, suppôt d'un Satan onusien conditionné par le tandem USA-Israël.
Une fois de plus, nous aurions fait le boulot pour nos ennemis. On pourra peut-être se passer de leur présence armée sur notre territoire. Fallait y penser !

Adib M. BASBOUS

Vers le célibat forcé


Si dans nombre de pays asiatiques, les inégalités de sexe prennent une tournure dramatique et portent même atteinte à l'équilibre démographique, en Chine, avec la politique de l'enfant unique, on assiste actuellement à des avortements sélectifs, la maltraitance des femmes et même des pressions pour un contrôle des naissances afin de maintenir la suprématie masculine.
Chez nous, la tendance est plutôt à un relâchement des mœurs qui rappelle l'époque païenne du matriarcat. Ainsi, pour certaines, la durée du célibat peut aller crescendo, avec les exigences croissantes. De pâte malléable à vingt ans, on peut donc facilement terminer silex aiguisé à trente-cinq. L'âge et l'expérience aidant, le mythe du prince charmant devient, a contrario, de plus en plus un idéal. S'ajoutent aussi les conditions sociales qui n'encouragent pas nos jeunes à se marier, surtout avec l'inflation et les salaires de misère, sans oublier, bien sûr, cette caste politique qui, en n'assumant aucune responsabilité, a fait basculer le pays dans un système tribal où chaque individu est obligé d'obéir à son chef, de suivre ses croyances, au risque d'avoir à  quitter le pays pour forger ailleurs son avenir. 
Un retour aux sources est donc nécessaire pour détruire ces barrières et pour comprendre que l'homme et la femme se complètent. On est jeune une fois : profitons de cette chance unique dans notre vie pour rompre avec le célibat forcé, choisir le conjoint idéal et rebâtir comme nos grands-parents de grandes familles.  

Antoine SABBAGHA
Intérêt supérieur et populismeQuels sont les enjeux de la candidature libanaise au Conseil de sécurité de l'ONU ? Quels sont les fondements de cette candidature ? Son impact sur le Tribunal pénal international (TPI) et autres résolutions dans lesquelles nous pourrions, une fois n'est pas coutume, être acteur et non...

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