Kabalan invite Kadhafi à faire la lumière sur la disparition de Moussa Sadr

À l'occasion de la 31e commémoration de la disparition de l'imam chiite Moussa Sadr et de ses deux compagnons, le cheikh Mohammad Yaacoub et le journaliste Abbas Badreddine, le vice-président du Conseil supérieur chiite, Abdel Amir Kabalan, a adressé une lettre à la Ligue arabe, à l'Organisation de la conférence islamique et à plusieurs instances internationales pour les droits de l'homme, les invitant « à œuvrer avec sérieux pour connaître le sort de l'imam ». Il leur a également demandé de « faire pression sur le régime libyen, après les aveux de ce dernier que l'imam et ses compagnons sont entrés en Libye et n'en sont jamais sortis ». « L'imam Sadr est pourtant une personnalité arabe et musulmane qui mérite que tous les États, toutes les forces politiques et toutes les instances religieuses se mobilisent pour elle », a-t-il dit. Après avoir rendu hommage à l'imam Moussa Sadr, Kabalan s'est adressé au président libyen Mouammar Kadhafi, l'accusant « d'avoir été partenaire dans le crime contre l'imam Sadr » et l'invitant « à faire la lumière sur la vérité ».
Par ailleurs, pour la même occasion, le responsable au sein du mouvement Amal, Kabalan Kabalan, a observé, lors d'une conférence sur le thème « Le Liban, entre compromis provisoires et solutions définitives » que « le problème politique du pays est le confessionnalisme et l'absence d'une perspective unifiée ».
De son côté, à l'occasion d'une conférence de presse à Habbouche, le mufti chiite, Ali Makki, a estimé que « les Libanais savent que la gloire est un don accordé à celui qui défend tous les fils de la nation ».