« Cette tournée leur permet de constater que nous pouvons nous-mêmes détruire le haschisch, a-t-il poursuivi. Mais nous n'avons pu rien offrir aux agriculteurs. Cette tournée permet aux pays étrangers de penser avec nous. Mais en tant que gouvernement libanais, nous devons avoir des programmes pour une agriculture de substitution que nous pourrons soumettre à la communauté internationale pour qu'elle nous aide. »
Le général Chakkour a par ailleurs démenti les informations selon lesquelles les opérations d'éradication des champs de haschisch sont financées par les ambassades, affirmant que ce sont « les FSI qui les financent », en plus des frais assurés par le commandement de l'armée et des forces de sécurité pour leurs équipes.
Interrogé sur les raisons pour lesquelles les officiers de liaison supervisent les opérations de destruction des plantations de haschisch, l'officier de liaison à l'ambassade des États-Unis, Terrence Henton, a déclaré : « Nous intervenons pour que la drogue ne soit pas introduite dans nos pays et sur nos marchés. »
De son côté, l'officier de liaison pour la lutte contre la drogue à l'ambassade d'Italie, Valeria Pagano, a déclaré : « Le trafic de drogue est un problème international qu'il faudrait éradiquer. Il faudrait non seulement traiter le problème de la toxicomanie, mais aussi de la culture des drogues. »
Entamée le 16 août, cette campagne devrait englober près de 20 000 dounoums de plantations de haschisch. Elle devrait s'achever avant le 14 septembre, date de la récolte du haschisch.
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