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Législatives : juin 2009 - Pour aller plus loin

La formation du gouvernement attend l’avènement de développements majeurs, selon « al-Watan »

« Quelques heures encore, et le Premier ministre désigné, Saad Hariri, aura battu le record marqué en 2008 par le Premier ministre sortant, Fouad Siniora, en gardant, 52 semaines durant, le pays sans gouvernement. »
C'est ce qu'a affirmé hier le quotidien syrien al-Watan, qui indique que selon « les données disponibles, aucun gouvernement ne pointera à l'horizon durant le mois de ramadan, sachant notamment qu'au mois de septembre prochain, la question du gouvernement prendra une autre tournure, notamment pour ce qui est de la formule de la 15+10+5, qui pourrait probablement changer », estime le quotidien. Ce dernier explique en outre qu'« après le revirement opéré par le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, la notion de la majorité a désormais pris une autre dimension et un sens différent. Ce dernier pourrait se traduire par un changement de l'équation convenue de manière à tenir compte des nouveaux équilibres parlementaires en présence, dont le Courant du futur n'est pas encore tout à fait conscient, ce qui pousse M. Hariri à adopter une approche un peu amplifiée de son rôle et du poids de la représentation de sa majorité ». « Or c'est précisément sur ce point en question que bloque le processus », précise le journal.
 Selon le quotidien syrien, les observateurs, qui s'attendent à ce que les négociations portant sur la constitution du gouvernement « soient repoussées jusqu'en septembre prochain, affirment que le blocage se compliquera encore plus alors que les raisons effectives de l'impasse ont commencé à transparaître. À leur tête, l'attente en vue d'éventuels développements au plan du Tribunal international, à la lumière notamment des affirmations faites par des pôles de la majorité selon lesquelles les semaines à venir témoigneront de convocations - qui peuvent ne pas aboutir à un acte d'accusation - de personnes dans l'affaire de l'assassinat de Rafic Hariri. Ces pôles estiment que ce type de développement pourrait inverser les équilibres des forces en présence en faveur de la majorité, d'autant plus que ces convocations viseraient des éléments proche d'un parti en vue au sein de l'opposition », allusion faite au Hezbollah. Toujours selon le quotidien syrien, « les observateurs ont en outre relevé que le chef du PSP Walid Joumblatt avait pressenti le danger que pourrait entraîner toute tergiversation dans la mise sur pied d'un gouvernement, d'où son empressement à annoncer son mutisme durant le mois de ramadan dans une allusion claire au fait qu'aucun gouvernement ne verra le jour auparavant, rejoignant ainsi le chef de l'Assemblée, Nabih Berry, qui l'avait devancé en déclarant son silence », a ajouté al-Watan.
C'est ce qu'a affirmé hier le quotidien syrien al-Watan, qui indique que selon « les données disponibles, aucun gouvernement ne pointera à l'horizon durant le mois de ramadan, sachant notamment qu'au mois de septembre prochain, la question du gouvernement prendra une autre tournure, notamment pour ce qui est de la formule de la 15+10+5, qui pourrait...