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Lifestyle - Festival de Zouk

La vie en rose de Nancy Ajram

Serait-ce le goût sucré du succès, un été haut en couleur et en festivals, son mariage heureux ou le doux parfum de son bébé, Nancy Ajram voit la vie en rose. Rose tendresse, câlins, sourires coquins sur des airs légers qu'elle  va partager le 31 juillet, en clôture du Festival de Zouk Mikaël.

Elle plaît aux 7 à 77 ans. « C'est souvent en famille que l'on vient à mes spectacles », souligne Nancy Ajram, le regard lumineux. Légère, souriante, la jeune chanteuse d'à peine 26 ans a trouvé son style, son audience, le ton juste, l'attitude espiègle mais élégante. L'imprésario idéal, Gigi Lamara, qui lui gère parfaitement sa carrière et des clips réalisés par de jeunes metteurs en scène, Nadine Labaky fut la première à lui signer de charmants petits films qui ont contribué à son succès .
Pas de scandales à son palmarès, d'histoires d'amour et de désamour, de passions tapageuses. Pas de provocations ou une attitude de star inaccessible, lunettes de soleil pour se cacher, ou ne plus voir qu'elle, et maquillage à outrance. La jeune mère d'un peu plus d'un mois préfère à présent le succès lisse et discret. «  J'ai toujours été très loin des rumeurs qui circulent. Quand je sens une intrusion dans mon intimité, je ferme la porte, et je me retrouve chez moi, dans le calme. »
Chez elle, depuis presque deux mois, tout est habillé de rose. « It's a girl », et Mila a transformé la star, citée en 2005 par le magazine Newsweek  comme l'une des chanteuses les plus influentes du monde arabe, en jeune mère ravie. Jeune, car elle semble encore fragile, presque maladroite et ravie, car sur un nuage de tendresse. « J'ai toujours été timide », avoue-t-elle. Et pourtant sur scène, dans ses clips, quand elle fait les couvertures de magazines, quand elle est la parfaite égérie d'une marque de soda ou de bijouterie, elle est libérée de cette réserve naturelle et devient une artiste.  Elle a bien évidemment son fan club et ses détracteurs, comme toutes les étoiles, son chauffeur bodyguard qui la protège de tous les débordements, une vie de star qui l'oblige à apparaître quand parfois, elle a juste envie d'être. Mais aujourd'hui, Nancy Ajram est une femme comblée. Avec ce zeste de frivolité qui lui va bien, elle poursuit une carrière démarrée très jeune.

Chanteuse précoce
« J'ai commencé à chanter en parlant », aime-t-elle à raconter.  Dès l'âge de huit ans, elle participe à des concours, des émissions télévisées et remporte sa première récompense six ans plus tard. Des honneurs, mais aussi une enfance volée. « Les responsabilités sont arrivées très tôt. Pendant que mes amies jouaient, j'enchaînais les répétitions et j'angoissais du lundi au samedi. » C'est sur une chanson de Warda qu'elle remporte l'émission Noujoum al-Moustakbal, sur la Future TV, l'intronisant ainsi étoile à venir. La suite paraît évidente, même si elle s'est faite avec beaucoup de  travail. Un premier album Muchtagalak  alors qu'elle vient de célébrer ses 18 ans et la consécration avec Akhasmak ah, tiré de l'album Ya Salam, la propulsent en tête du box-office. Nancy Ajram a imprimé sa marque, son charme coquin et son rythme. « Je suis perfectionniste, c'est sans doute une des raisons de mon succès. Je ne me suis jamais laissé aller à la facilité. » Un succès qui peut prendre quelquefois des proportions inquiétantes, de nombreuses « copies » de Nancy Ajram circulant en ville. « Je ne suis pas contre les chirurgies esthétiques, nous sommes dans un siècle où l'image est aussi importante que le son. J'ai moi-même refait mon nez plusieurs fois, avoue-t-elle sans complexe. Mais cette frénésie de l'imitation est assez effrayante. Il y a même un jeune homme, Mario, qui s'est fait opéré 17 fois pour me ressembler. Il se fait appeler Nancy ! L'équilibre personnel fait partie du succès d'un artiste, poursuit-elle. Ce milieu peut être très malsain.  »
Lucide, épargnée des dangers d'un monde où l'équilibre est précaire, elle multiplie les concerts au Liban et dans tous les pays arabes où elle est particulièrement appréciée, remporte des victoires dont le World Music Award à Monaco, en 2008 ;  enregistre des titres qui enchantent son fan club - elle a même dédié son album Shakhbat Shakhabit aux enfants - le tout sous son propre label in2musica.
« J'ai appris à mettre des distances entre moi et ce métier. À dire non et choisir les spectacles et les endroits où j'ai envie de me produire. Je suis très heureuse, conclut-elle, de participer au Festival de Zouk, j'y serais la seule chanteuse libanaise, et c'est un honneur pour moi, puisque je suis de la région. »
Au programme de cette soirée, entourée de ses 20 musiciens, toutes les chansons qui ont jalonné sa carrière. Nancy Ajram, des étoiles dans les yeux, voit la vie en rose.
Serait-ce le goût sucré du succès, un été haut en couleur et en festivals, son mariage heureux ou le doux parfum de son bébé, Nancy Ajram voit la vie en rose. Rose tendresse, câlins, sourires coquins sur des airs légers qu'elle  va partager le 31 juillet, en clôture du Festival de Zouk Mikaël. Elle plaît...

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