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Nos Lecteurs ont la Parole

Les lecteurs ont voix au chapitre

La plus belle victoire

 

De toutes les batailles électorales de ce 7 juin, il est important de s'arrêter à l'une d'entre elles, celle d'Achrafieh. Là, le combat semblait, aux yeux du camp de l'opposition : des candidats jeunes, sans expérience, fils à papa... On aura tout entendu.
Eh bien, ce fut le contraire de ce que ces bonnes âmes nous avaient prédit. Nos candidats méritent donc qu'on les applaudissent. La plupart d'entre eux ont risqué leur vie, le confort de leur famille et tout ce qui s'ensuit pour sauvegarder des sièges qui, ces jours-ci, ont bien plus d'importance et de signification que le prestige qui vient avec.
Bravo à Michel Pharaon, Serge TerSarkissian et Jean Oghassabian, les aînés. À vous Michel Aoun, j'ajoute, concernant Nayla Tuéni et Nadim Gemayel : Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années. Et si vous n'avez pas lu Corneille, cela veut dire qu'il ne suffit pas d'être âgé pour être sage et qu'on peut l'être bien avant que d'avoir des cheveux blancs.

Ali TAKIEDDINE


Majorité populaire vs majorité parlementaire


Malgré son ton paisible, le discours post-électoral du 8 juin de sayyed Hassan Nasrallah n'est pas très rassurant. D'abord, il remet sur le tapis la différence entre majorité parlementaire et majorité populaire. Tandis qu'il reconnaît que le 14 Mars a gagné les élections, il veut analyser les chiffres du scrutin pour savoir qui a remporté le vote populaire. Mais il semble oublier que la loi électorale en vigueur consacre sans appel le vote parlementaire aux dépens du vote populaire. En effet, des districts électoraux purement chrétiens, comme Beyrouth I, le Kesrouan, Jezzine ou le Koura, ont environ 18 000 électeurs inscrits pour chaque siège parlementaire, alors que des districts purement chiites, comme Bint Jbeil ou Nabatiyeh, ont 41 000 électeurs inscrits pour chaque siège parlementaire. Pourquoi ? Tout simplement pour renoncer une fois pour toutes à la loi du nombre et sauvegarder la parité islamo-chrétienne, consacrée par la Constitution.
Ensuite, sayyed Hassan semble confondre mensonge et crainte. Les Libanais craignaient, à juste titre d'ailleurs (« chat échaudé craint l'eau froide »), un empêchement pur et simple des élections ou bien le sabotage de leur déroulement par l'apparition des armes. Cela n'a pas eu lieu, heureusement. Mais on ne traite pas de menteur celui qui a peur d'un tremblement de terre (car il habite une zone à haut risque sismique), tout simplement parce que la secousse ne s'est pas produite...

Nohad BAROUDI

 


À la Obama

De Montréal, Nous avons suivi les élections avec beaucoup d'intérêt.
Je ne suis ni pro-Aoun ni pro-Geagea.
Mais avec la victoire du 14 Mars, ne faut-il pas que la presse tente d'inciter les politiciens à une politique d'approche à la Obama : humilité, main tendue vers l'autre, etc. ? Ou bien allons-nous voir un autre sit-in au centre-ville bientôt ?

Michel BEAINY

Merci Monsieur Baroud,

C'est grâce à votre opiniâtreté que le Liban peut se targuer aujourd'hui d'être classé parmi les pays les plus démocratiques du monde. Les peuples du Liban ne pourront jamais suffisamment vous remercier d'avoir réussi des élections aussi exemplaires.
Merci, Monsieur le ministre.

Fouad J. TABET
La plus belle victoire
 
De toutes les batailles électorales de ce 7 juin, il est important de s'arrêter à l'une d'entre elles, celle d'Achrafieh. Là, le combat semblait, aux yeux du camp de l'opposition : des candidats jeunes, sans expérience, fils à papa... On aura tout entendu.Eh bien, ce fut le contraire de ce que ces bonnes...

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