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Cinema-

Le New York de Woody Allen

Beaucoup d'histoires d'amour traversent l'écran, mais la plus saine et la plus durable relation d'amour que Woody Allen ait jamais connue est sans contredit avec la ville de New York. Il a peut-être flirté avec l'Europe ces dernières années (Match Point, Scoop, Cassandra's Dream ou Vicky Christina Barcelona), rien ne lui fera oublier sa véritable passion. Il est d'ailleurs revenu récemment dans sa ville fétiche pour y filmer son nouveau projet, Whatever Works, une comédie mettant en vedette Larry David, qui prendra l'affiche l'année prochaine.
Dans le New York Magazine, le cinéaste y aborde une variété de sujets sur le New York d'hier et d'aujourd'hui dont le climat socioculturel, la vie de quartier, la communauté juive, la politique, le 11-Septembre et, bien sûr, la psychanalyse.

Sur sa vision romantique de la ville :
« Vous savez, pour une certaine raison, j'ai toujours eu un amour irrationnel pour New York. J'ai fait des films dans beaucoup de villes - Londres, Barcelone - où les gens sont très polis et courtois. On se dit, "mon Dieu, quel plaisir". Et New York n'a rien à voir avec ça. Mais la ville est pleine de chaos, et le chaos est, pour bien des gens, plaisant. Récemment, je restais sur Madison Avenue, et à chaque nuit j'entendais les ambulances et les sirènes. C'était vraiment comme une berceuse. »

Sur la fin du mythe hollywoodien :
« Autrefois, les écrans étaient grands et le monde n'était pas si petit, et Hollywood était un endroit lointain. Les stars incarnaient des mythes. Aujourd'hui, il serait difficile de trouver de meilleurs acteurs que Robert DeNiro et Al Pacino, mais le public les perçoit comme des gars du quartier. Le monde est devenu beaucoup plus désinvolte ; il n'est pas aussi chic qu'avant. Mais les films en tant que tels, quand on pense au soi-disant âge d'or (années 1930-1940), étaient minables pour la plupart. »

Sur la grossièreté de la culture contemporaine :
« Au cours des dernières années, le pays a tourné à droite. Et c'est possible que ce virage accompagne une diminution du goût. On sent aussi peut-être la rechute de la révolution sexuelle, quand tout le monde s'est déchaîné, parlant crûment et faisant des choses interdites, et c'est devenu une marque du drame ou de la comédie d'être simplement choquant. Pas dramatiquement intéressant ou particulièrement comique, mais juste choquant. »
Beaucoup d'histoires d'amour traversent l'écran, mais la plus saine et la plus durable relation d'amour que Woody Allen ait jamais connue est sans contredit avec la ville de New York. Il a peut-être flirté avec l'Europe ces dernières années (Match Point, Scoop, Cassandra's Dream ou Vicky Christina Barcelona), rien ne lui fera oublier sa...

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