Après une rétrospective des Palmes d'or de la dernière décennie, il apparaît que ces dernières sont à l'image des présidents du jury désignés. C'est ce que cette palme 2009 a soulevé comme question, sachant la relation qui lie Isabelle Huppert, présidente du jury de cette année, avec Mickael Haneke.
Retour à l'an 2000, où Luc Besson remet la palme à Lars von Trier pour son tourmenté Dancer In the Dark. 2001 : introverti et intimiste à l'image du parcours de sa présidente Liv Ullman, le film La chambre du fils de Nani Moretti recoît cet honneur. Une palme célébrant l'art intemporel et, plus particulièrement, la musique est décernée au film Le Pianiste de Roman Polanski. C'est le président de cette année 2002, David Lynch, connu pour ses goûts éclectiques dans l'art, qui s'en chargera.
L'ouverture vers le plus jeune continent se fera avec Patrice Chéreau, qui a offert en 2003 la Palme d'or à Elephant de Gus Van Sant, suivi l'année suivante par un choix aussi déjanté que le personnage, lorsque Quentin Tarentino choisit de faire une première en décernant en 2004, à un documentaire (du jamais-vu), la palme au Fahrenheit 9/11 de Michael Moore. Retour à une palme plus européenne avec, en 2005, Emir Kusturica qui donne à la Belgique et notamment aux frères Dardenne le trophée pour L'Enfant. Alors que Wong Kar-wai, en 2006, choisit l'outre-Manche pour accorder à Ken Loach le prix suprême du festival pour Le vent se lève.
2007 : c'est la Roumanie qui est à la tête du palmarès. Pour Stephen Frears, président de cette année, 4 mois, 3 semaines, 2 jours de Cristian Mungiu illustre le renouveau du cinéma roumain. Alors que pour Sean Penn, il était d'ores et déjà su d'avance que la palme de l'acteur américain, président de cette année, serait à profil politique. C'est Entre les murs, le film français de Laurent Cantet, qui accédera au haut du palmarès. Enfin, en cette année 2009, Isabelle Huppert penche pour Mickael Haneke et lui offre avec tendresse la palme. Quel profil aura ce trophée en 2010 ?
Retour à l'an 2000, où Luc Besson remet la palme à Lars von Trier pour son tourmenté Dancer In the Dark. 2001 : introverti et intimiste à l'image du parcours de sa présidente Liv Ullman, le film La chambre du fils de Nani Moretti recoît cet honneur. Une palme célébrant l'art intemporel et, plus particulièrement, la musique est décernée au film Le Pianiste de Roman Polanski. C'est le président de cette année 2002, David Lynch, connu pour ses goûts éclectiques dans l'art, qui s'en chargera.
L'ouverture vers le plus jeune continent se fera avec Patrice Chéreau, qui a offert en 2003 la Palme d'or à Elephant de Gus Van Sant, suivi l'année suivante par un choix aussi déjanté que le personnage, lorsque Quentin Tarentino choisit de faire une première en décernant en 2004, à un documentaire (du jamais-vu), la palme au Fahrenheit 9/11 de Michael Moore. Retour à une palme plus européenne avec, en 2005, Emir Kusturica qui donne à la Belgique et notamment aux frères Dardenne le trophée pour L'Enfant. Alors que Wong Kar-wai, en 2006, choisit l'outre-Manche pour accorder à Ken Loach le prix suprême du festival pour Le vent se lève.
2007 : c'est la Roumanie qui est à la tête du palmarès. Pour Stephen Frears, président de cette année, 4 mois, 3 semaines, 2 jours de Cristian Mungiu illustre le renouveau du cinéma roumain. Alors que pour Sean Penn, il était d'ores et déjà su d'avance que la palme de l'acteur américain, président de cette année, serait à profil politique. C'est Entre les murs, le film français de Laurent Cantet, qui accédera au haut du palmarès. Enfin, en cette année 2009, Isabelle Huppert penche pour Mickael Haneke et lui offre avec tendresse la palme. Quel profil aura ce trophée en 2010 ?
Après une rétrospective des Palmes d'or de la dernière décennie, il apparaît que ces dernières sont à l'image des présidents du jury désignés. C'est ce que cette palme 2009 a soulevé comme question, sachant la relation qui lie Isabelle Huppert, présidente du jury de cette année, avec Mickael...
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