S'il est vrai que Walid Joumblatt a dit ce qu'il a dit des maronites, il ne faut pas polémiquer là-dessus, mais il est essentiel de dire aux maronites et à nos frères druzes ce qui a été et est encore essentiel chez les maronites en rappelant ce qui suit :
En 1736... (53 ans avant la Révolution française), le concile libanais (régional) s'est tenu au couvent Notre-Dame de Louaïzé des moines libanais, sous la présidence du patriarche Youssef Dargham el-Khazen et en présence du légat du pape, Youssef Semaan el-Semaani. Il élabora la Constitution de la communauté maronite qui la régit jusqu'à nos jours.
Je retiens seulement ici ce qui concerne les préoccupations pédagogiques de ce concile et qui se résume en 10 points que voici :
1- Enseignement obligatoire
2- Enseignement populaire et démocratique
3- Enseignement gratuit et nourriture aux élèves nécessiteux
4- Enseignement assuré aux jeunes filles
5- Pluralité des langues
6- Enseignement des sciences religieuses en même temps que des sciences profanes
7- Emploi des tests pour distinguer les élèves doués
8- Élaboration des manuels scolaires en vue de la formation morale et spirituelle
9- Traduction en arabe des livres nécessaires
10- Encouragement des copistes pour perpétuer cette tradition des ordres monastiques d'Orient et d'Occident.
J'ajoute que l'église Notre-Dame de la Colline (Saydet el-Tallé à Deir el-Qamar) a été la première école démocratique et gratuite des moines aleppins (mariamites).
Il n'est pas interdit d'imaginer que bon nombre de personnes de la communauté druze ont dû bénéficier des bienfaits de ces décisions, pour le plus grand bien de l'unité des Libanais (je répète, 53 ans avant la Révolution française et sa déclaration des droits de l'homme).
Restons fiers, maronites et druzes, de ces décisions essentielles.
Avec tout mon respect et toute mon affection sincères pour la communauté druze.
Antoun Maroun NASSAR
Ingénieur
En 1736... (53 ans avant la Révolution française), le concile libanais (régional) s'est tenu au couvent Notre-Dame de Louaïzé des moines libanais, sous la présidence du patriarche Youssef Dargham el-Khazen et en présence du légat du pape, Youssef Semaan el-Semaani. Il élabora la Constitution de la communauté maronite qui la régit jusqu'à nos jours.
Je retiens seulement ici ce qui concerne les préoccupations pédagogiques de ce concile et qui se résume en 10 points que voici :
1- Enseignement obligatoire
2- Enseignement populaire et démocratique
3- Enseignement gratuit et nourriture aux élèves nécessiteux
4- Enseignement assuré aux jeunes filles
5- Pluralité des langues
6- Enseignement des sciences religieuses en même temps que des sciences profanes
7- Emploi des tests pour distinguer les élèves doués
8- Élaboration des manuels scolaires en vue de la formation morale et spirituelle
9- Traduction en arabe des livres nécessaires
10- Encouragement des copistes pour perpétuer cette tradition des ordres monastiques d'Orient et d'Occident.
J'ajoute que l'église Notre-Dame de la Colline (Saydet el-Tallé à Deir el-Qamar) a été la première école démocratique et gratuite des moines aleppins (mariamites).
Il n'est pas interdit d'imaginer que bon nombre de personnes de la communauté druze ont dû bénéficier des bienfaits de ces décisions, pour le plus grand bien de l'unité des Libanais (je répète, 53 ans avant la Révolution française et sa déclaration des droits de l'homme).
Restons fiers, maronites et druzes, de ces décisions essentielles.
Avec tout mon respect et toute mon affection sincères pour la communauté druze.
Antoun Maroun NASSAR
Ingénieur
S'il est vrai que Walid Joumblatt a dit ce qu'il a dit des maronites, il ne faut pas polémiquer là-dessus, mais il est essentiel de dire aux maronites et à nos frères druzes ce qui a été et est encore essentiel chez les maronites en rappelant ce qui suit :En 1736... (53 ans avant la Révolution française), le concile libanais...
commentaires (0)
Commenter