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Cinema- - Entre parenthèses

Shall we dance* ?

L'image de Deborah Kerr, dans The King and I, sublime dans sa robe à crinoline rose, virevoltant devant un Yul Brynner en roi de Siam, ébahi devant les mystères de la danse, etc., etc., etc. (dans le texte). Image indélébile de cette polka de charme et chanson éternelle qui résonne du tréfonds des pellicules anciennes, mais non défraîchies. Image d'une danse qui ponctue souvent un film pour illustrer un revirement dans l'action. Dès qu'une romance pointe du nez dans un récit cinématographique, les principaux protagonistes esquissent en effet des pas de danse. Corps enlacés, yeux dans les yeux ; un, deux, trois, un, deux, trois, et voilà que l'intrigue amoureuse prend sa vitesse de croisière.
C'est aux sons d'une ländler, danse folklorique autrichienne, que Maria, alias Julie Andrews, dans Sound of Music, découvre qu'elle est amoureuse du capitaine Von Trapp (Christopher Plummer). En effleurant de sa main l'épaule de son partenaire, l'ex-nonne rougit. C'est l'aveu sous-jacent du début d'une idylle. Pour Arnold Shwarzenegger, agent de la CIA, c'est le tango avec une rose coincée au coin des lèvres qui fait chavirer le cœur de sa Jamie Lee Curtis d'épouse dans True Lies. Cet air de Carlos Gardel et Alfredo Pera, intitulé Por una Cabez, éclaira quelques années plus tôt le visage d'Al Pacino lorsqu'il entraîna sur le parquet glissant de  Scent of a Woman sa partenaire dans un tango aussi sensuel qu'élégant. Et que dire de cet autre tango bien physique entre l'ibérique Antonio Banderas et la belle Catherine Zeta-Jones dans The Mask of Zorro, danse qui scellera à jamais leurs destinées sous l'œil attendri du papa Hopkins.
Rumba ou tcha tcha tcha, si pour Patrick Swayze ce Dirty Dancing n'a pas besoin de certificat d'identification, pour John Travolta, alias Vincent Vega, le twist esquissé sur la piste du Jack Rabbit Slim's avec une Uma Thurman, mélange de Louise Brooks et Anna Karina, est par définition « tarentinesque ». Cocktail explosif d'humour et de grâce, c'est cette danse qui fait battre les cœurs,  monter l'adrénaline et redonner du tonus au film.
Alors, tu danses ?  

*Film de Peter Chelsom.
L'image de Deborah Kerr, dans The King and I, sublime dans sa robe à crinoline rose, virevoltant devant un Yul Brynner en roi de Siam, ébahi devant les mystères de la danse, etc., etc., etc. (dans le texte). Image indélébile de cette polka de charme et chanson éternelle qui résonne du tréfonds des pellicules anciennes, mais non...
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