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Liban - Dans les coulisses de la diplomatie

Les chancelleries s’inquiètent de la réapparition des armes

Les récents tirs qui ont marqué le mécontentement de certains électeurs au Akkar et à Tripoli ont montré que les armes restent abondantes aux mains des civils, ce qui constitue pour les chancelleries internationales une sérieuse source d'inquiétude.
De sources diplomatiques arabes et occidentales, on indique que les ambassadeurs qui suivent de près les préparatifs des législatives sont inquiets mêmes si les électeurs mécontents au Liban-Nord se sont contentés de tirer en l'air, sans faire de victimes. Selon ces sources, les diplomates ne peuvent pas fermer l'œil sur ce qui s'est passé parce que leurs pays respectifs ont déjà envoyé sur le terrain des délégations composées de députés ou d'experts pour suivre le processus électoral et qu'ils craignent maintenant pour leur sécurité.
Les diplomates déplorent en outre le fait que les participants à la conférence nationale de dialogue n'aient pas honoré l'engagement qu'ils avaient pris devant le président Michel Sleiman, au cours de leur dernière réunion, à savoir de ne pas assurer de couverture à ceux qui portent atteinte à la sécurité. Ils leur reprochent notamment de n'avoir pas livré les tireurs aux autorités.
Les ambassadeurs, cités toujours par les mêmes sources, rappellent que c'est le ministre de l'Intérieur, Ziyad Baroud, qui avait présenté cette proposition et qui insiste sur le fait que les parties et les responsables engagés dans les élections doivent contribuer au maintien de la sécurité, parce qu'aucune force militaire, aussi importante soit-elle, ne peut contrôler la sécurité le jour des élections, soit le 7 juin, ou même avant si elle ne bénéficie pas de leur appui.
Des rapports sur les derniers incidents du Akkar et de Tripoli ont d'ailleurs été envoyés par les chancelleries à leurs ministères respectifs des Affaires étrangères qui leur ont demandé de prendre leurs précautions tant que les armes restent aux mains des partisans des hommes politiques et que leur usage reste anarchique.

Les récents tirs qui ont marqué le mécontentement de certains électeurs au Akkar et à Tripoli ont montré que les armes restent abondantes aux mains des civils, ce qui constitue pour les chancelleries internationales une sérieuse source d'inquiétude.De sources diplomatiques arabes et occidentales, on indique que les ambassadeurs qui suivent...
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