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Liban

Le Liban sollicite de nouveau l’ONU au sujet des données techniques israéliennes sur les bombes à sous-munitions

Dans une lettre adressée simultanément au secrétaire général de l'ONU et au président du Conseil de sécurité, le représentant du Liban auprès de l'ONU, Nawaf Salam, a demandé une fois de plus qu'Israël communique au Liban les données techniques sur le nombre, le type et la localisation des bombes à sous-munitions utilisées dans le conflit de 2006 pour que les opérations de déminage soient menées à bien et pour que les engins explosifs soient désamorcés, comme le stipule la résolution 1701 du Conseil de sécurité. L'armée israélienne s'était engagée à les fournir, mais attendrait l'aval des autorités concernées pour les communiquer à l'ONU.
« Le Liban adresse régulièrement ce genre de lettres au secrétaire général de l'ONU et au président du Conseil de sécurité », a indiqué à L'Orient-Le Jour une source diplomatique onusienne. Se référant au dernier rapport du secrétaire général sur l'application de la résolution 1701, le neuvième, publié le 3 mars dernier, cette source a rappelé que depuis le 1er janvier 2009, le Centre de coordination de la lutte antimines des Nations unies pour le Liban-Sud a confié à l'armée libanaise la responsabilité première de la coordination des opérations de déminage, qu'assure le Bureau national de déminage.

12 millions de mètres carrés de terrains à déminer
Selon le dernier rapport sur l'application de la résolution 1701 depuis décembre 2008, la Finul a renforcé sa présence opérationnelle et a été en mesure de localiser une quantité importante de munitions non explosées. Il reste environ 12 millions de mètres carrés de terrains à déminer : la moitié de cette superficie n'a fait l'objet d'aucune opération de déminage ; l'autre moitié a été déminée en surface, mais un déminage de la couche profonde doit encore être effectué. Faute de fonds, seules cinq des sept organisations de déminage qui étaient opérationnelles en 2008 poursuivent leurs activités en 2009.
Depuis la présentation du dernier rapport sur la 1701 au Conseil de sécurité, Israël n'a toujours pas communiqué les données techniques requises et sans elles, il n'est pas possible de déterminer avec certitude le niveau de contamination. L'ONU, tant sur le terrain qu'à New York, s'efforce toujours d'obtenir ces informations. L'armée israélienne a assuré au coordonnateur spécial de Ban Ki-moon, lors des réunions à Tel-Aviv, le 9 février, que les travaux techniques concernant ces données étaient terminés et que celles-ci seraient communiquées à la Finul dès que les autorités politiques auraient donné leur aval.
Sur un autre plan, interrogée au sujet de la réaction de la Finul aux survols d'avions militaires israéliens au-dessus des fermes de Chebaa et des environs de Ghajar, la porte-parole de la Finul, Yasmina Bouziane, a déclaré à L'Orient-Le Jour : « La Finul continue d'enregistrer plusieurs survols israéliens, ce qui constitue une violation de l'espace aérien du Liban et de la résolution 1701 du Conseil de sécurité. » Et d'ajouter : « La Finul a protesté auprès d'Israël à cause de ces violations, ainsi que de toutes les violations antérieures et en a informé le Conseil de sécurité de l'ONU ainsi que le département des Opérations de la paix aux Nations unies.
Dans une lettre adressée simultanément au secrétaire général de l'ONU et au président du Conseil de sécurité, le représentant du Liban auprès de l'ONU, Nawaf Salam, a demandé une fois de plus qu'Israël communique au Liban les données techniques sur le nombre, le type et la localisation des bombes à...
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