Dans un éditorial daté du 16 mars 2009, dans L'Orient-Le Jour, M. Nagib Aoun faisait une étude objective sur les choix que les chrétiens libanais devront faire lors des prochaines élections législatives. À cet égard, plusieurs points s'imposent d'eux-mêmes.
En relisant l'histoire moderne du Liban, nul ne peut nier que le véritable danger menaçant les chrétiens libanais vient des chrétiens eux-mêmes. Les choix de leurs politiciens ont rarement été justes et honnêtes ; ils sont remarquables par leurs étonnants et nombreux revirements. Il faut prendre également en considération le féodalisme et l'héritage politique qui touchent certaines couches, avec pour but de sauvegarder la place des enfants et des petits-enfants, comme notre histoire moderne l'a bien démontré.
Souvent, les seigneurs locaux se sont dressés contre leur propre créateur, le féodalisme, causant de nombreux torts aux chrétiens. Durant les événements de 1975 à 1990, les luttes interchrétiennes étaient plus féroces que la guerre contre l'occupant et l'assaillant. Sans oublier les luttes entre l'armée libanaise et certaines fractions des Forces libanaises, et les luttes entre les fractions libanaises elles-mêmes, des années 1985, 1989 et 1990, menant au fiasco total du 13 octobre 1990. Après la gigantesque manifestation du 14 Mars 2005, les Libanais, unanimes, ont clamé tout haut l'indépendance de leur pays. Disons-le franchement, c'est une grande partie des chrétiens qui a changé d'avis. Sans oublier que même les partis présents au sein du 14 Mars et du 8 Mars restent divisés, ce qui retarde l'annonce des candidatures aux élections dans plus d'une région.
Ces quelques lignes n'ont pas pour but de critiquer, mais de souligner que seule l'autocritique sincère peut libérer les chrétiens du Liban des cercles vicieux actuels. Les autres communautés nationales, sunnite, chiite ou druze, ne représentent vraiment pas les dangers que les chrétiens eux-mêmes représentent pour les chrétiens.
Gaby J. CHAMI
En relisant l'histoire moderne du Liban, nul ne peut nier que le véritable danger menaçant les chrétiens libanais vient des chrétiens eux-mêmes. Les choix de leurs politiciens ont rarement été justes et honnêtes ; ils sont remarquables par leurs étonnants et nombreux revirements. Il faut prendre également en considération le féodalisme et l'héritage politique qui touchent certaines couches, avec pour but de sauvegarder la place des enfants et des petits-enfants, comme notre histoire moderne l'a bien démontré.
Souvent, les seigneurs locaux se sont dressés contre leur propre créateur, le féodalisme, causant de nombreux torts aux chrétiens. Durant les événements de 1975 à 1990, les luttes interchrétiennes étaient plus féroces que la guerre contre l'occupant et l'assaillant. Sans oublier les luttes entre l'armée libanaise et certaines fractions des Forces libanaises, et les luttes entre les fractions libanaises elles-mêmes, des années 1985, 1989 et 1990, menant au fiasco total du 13 octobre 1990. Après la gigantesque manifestation du 14 Mars 2005, les Libanais, unanimes, ont clamé tout haut l'indépendance de leur pays. Disons-le franchement, c'est une grande partie des chrétiens qui a changé d'avis. Sans oublier que même les partis présents au sein du 14 Mars et du 8 Mars restent divisés, ce qui retarde l'annonce des candidatures aux élections dans plus d'une région.
Ces quelques lignes n'ont pas pour but de critiquer, mais de souligner que seule l'autocritique sincère peut libérer les chrétiens du Liban des cercles vicieux actuels. Les autres communautés nationales, sunnite, chiite ou druze, ne représentent vraiment pas les dangers que les chrétiens eux-mêmes représentent pour les chrétiens.
Gaby J. CHAMI
Dans un éditorial daté du 16 mars 2009, dans L'Orient-Le Jour, M. Nagib Aoun faisait une étude objective sur les choix que les chrétiens libanais devront faire lors des prochaines élections législatives. À cet égard, plusieurs points s'imposent d'eux-mêmes.En relisant l'histoire moderne du Liban, nul ne peut nier que le...
commentaires (0)
Commenter