Avec un score de 26,1 points, en baisse de 12,7 % par rapport à septembre dernier et de 9,7 % sur un an, le Liban confirme désormais sa mauvaise position en termes de risque de crédit, la borne supérieure de l'échelle utilisée correspondant au niveau de risque le moins élevé. Dans le classement, le Liban a d'ailleurs perdu 15 rangs en six mois et 12 rangs par rapport à mars 2008. Il avait en effet été classé respectivement 113e et 115e mondialement dans les deux dernières enquêtes semestrielles.
Dans le rapport le plus récent, la note attribuée au Liban est en tout cas de loin inférieure aux moyennes globale (45 points), régionale (48,8 points) et arabe (48,7 points). Le pays arrive, sur le plan mondial, juste devant le Turkménistan et le Bénin et derrière l'Ouzbékistan et le Mali. Au niveau régional, il est dépassé par le Yémen et la Syrie et arrive devant l'Irak et le Soudan (voir tableau). Quant au classement des pays à revenu moyen supérieur (PRMS), dont la moyenne a atteint 47,9 points, le Liban arrive devant le Bélize et le Belarus et derrière l'Argentine et le Fiji.
Recul mondial
L'enquête menée par le magazine américain révèle toutefois un recul au niveau de la notation de crédit dans la plupart des pays du monde, le risque de non-remboursement de la dette souveraine ayant augmenté, selon les analystes, en raison de la crise mondiale et de l'assombrissement des perspectives de croissance. Dans la région MENA, le Liban n'est d'ailleurs pas le seul pays à faire grise mine puisque les notations de neuf pays ont été revues à la baisse.
Sur le plan mondial, la moyenne globale calculée dans le cadre de l'enquête a reculé de deux points depuis l'éclatement de la crise internationale, passant de 47 points en septembre dernier à 45 points à l'heure actuelle.
Enfin, au niveau du classement mondial, la Suisse a affiché le risque de crédit le plus bas, tandis que le Zimbabwe est arrivé au bas du classement.
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