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La « wilayat el-fakih » et la lutte pour le pouvoir en Iran

Les pasdaran, une armée en bonne et due forme

« Les pasdaran sont devenus une grande armée en Iran, précise Saoud el-Mawla. Au début de la révolution iranienne, Khomeyni et les islamistes n'avaient pas confiance dans l'armée, qui était celle du chah. Ils n'avaient pas de structure propre à eux. Ils ont donc créé les comités et les tribunaux révolutionnaires qui ont liquidé des centaines de cheikhs, d'ulémas, sous la houlette du fameux Sadek Khalkhali. Les comités révolutionnaires se sont ensuite transformés en groupe armé. Ils ont décidé de bâtir une armée, indépendante de l'armée officielle qu'ils ne pouvaient pas contrôler. Les pasdaran sont donc une armée en bonne et due forme, avec aviation, marine, technologie avancée, etc. »
Peut-on ainsi considérer que le Hezbollah est l'équivalent des Pasdarans en Iran ? « Équivalent oui, mais avec une nuance... car en Iran, ce qu'on appelle Hezbollah constitue les bandes civiles des pasdaran, répond Saoud el-Mawla. Les pasdaran sont les militaires. Les Passijs sont les volontaires dans les villages, ce sont les jeunes qui sont membres des pasdaran mais auxquels on a recours lorsqu'il y a une crise. Le Hezbollah en Iran est le mouvement politique qui n'a pas eu une grande influence, c'est le titre utilisé par les pasdaran ou les bassidjis quand ils mènent une attaque dans des villes, contre les civils ou les étudiants. »
« Les pasdaran sont devenus une grande armée en Iran, précise Saoud el-Mawla. Au début de la révolution iranienne, Khomeyni et les islamistes n'avaient pas confiance dans l'armée, qui était celle du chah. Ils n'avaient pas de structure propre à eux. Ils ont donc créé les comités et les tribunaux...