Nabih Berry a fini par se rendre hier à son habituelle rencontre hebdomadaire du mercredi, à Baabda, avec le président de la République, Michel Sleiman. L'absence du chef d'Amal à ce rendez-vous la semaine dernière avait alimenté toutes sortes de spéculations autour de ses positions à l'égard de la médiation que mène le chef de l'État entre lui et le Premier ministre Siniora, dans l'espoir de parvenir à un compromis autour du budget du Conseil du Sud qui bloque celui du gouvernement tout entier.
Cette médiation présidentielle existe bel et bien et se poursuit en coulisses, ont confirmé une source proche du Grand Sérail et une autre de Aïn el-Tiné à L'Orient-Le Jour. Signe peut-être d'un début de succès de Michel Sleiman dans ce domaine, les deux sources ont refusé de divulguer le moindre détail quant à la teneur des concertations conduites par la magistrature suprême.
Il convient de noter en outre que le ministre d'État, Khaled Kabbani, connu pour être proche de Fouad Siniora, s'est rendu hier au palais présidentiel où il a été reçu par le chef de l'État. Interrogé par L'Orient-Le Jour, M. Kabbani a insisté sur le fait qu' il n'a « aucunement été mandaté par le Premier ministre » pour visiter Baabda et qu'il n'a « pas transmis de lettre au président Sleiman de la part de » Fouad Siniora. Le ministre d'État n'a pas souhaité indiquer s'il a évoqué le dossier du Conseil du Sud avec le président Sleiman et si de nouvelles propositions sont étudiées en la matière, affirmant qu'« il appartient aux cercles de la présidence de s'exprimer là-dessus ».
Or, du côté de Baabda, on indique qu'« aucune percée substantielle n'a été enregistrée lors de la réunion Berry-Sleiman ». « Les deux camps continuent de camper sur leurs positions et aucun d'eux ne veut accorder de concessions à l'autre, pour le moment », note une source proche du palais présidentiel. « Le chef de l'État tentera de réunir le Premier ministre et le chef du Parlement en marge de la 5e séance de dialogue qui se tiendra lundi à Baaba », ajoute-t-elle.
Toujours est-il que si Michel Sleiman n'a toujours pas réussi à arracher un accord à Nabih Berry et Fouad Siniora, il est évident qu'il a pu les convaincre d'observer une trêve médiatique, note de son côté une source politique autorisée. « Ceci montre que la solution n'est pas impossible et reste à portée de main, en tout cas probablement pas avant le départ de Michel Sleiman au sultanat d'Oman samedi », ajoute-t-elle, estimant que « tout rapprochement syro-saoudien facilitera la tâche du président ».
Au-delà de l'affaire du Conseil du Sud proprement dite, nombre d'observateurs s'interrogent sur le fait de savoir si l'impasse actuelle pourrait geler durablement l'action gouvernementale. Autrement dit, les nominations d'un directeur général du ministère de l'Intérieur, de plusieurs mohafez et des 5 membres du Conseil constitutionnel que doit désigner le gouvernement seront-elles durablement bloquées ?
Ceci serait d'autant plus grave que les postes précités sont d'une importance cruciale pour le bon déroulement des législatives.
« Il appartient au chef de l'État de soumettre ce dossier au Conseil des ministres, lorsqu'il le jugera adéquat », indique la source proche d'Amal à cet égard. « Il faut toutefois savoir que de telles mesures nécessitent un climat d'entente et de concorde politiques », ajoute-t-elle néanmoins.
Quant à elle, la source proche du Grand Sérail se contente d'affirmer que « le président œuvre pour le règlement de tous les problèmes à la fois ».
Enfin, la source proche de Baabda souligne que pour Michel Sleiman, « l'obstination des uns et des autres ne doit pas empêcher les institutions de fonctionner normalement ». Et cette source de conclure : « Le président tient à ce que les élections qui se déroulent sous son mandat soient transparentes et démocratiques, ce qui suppose de pourvoir d'urgence à certains postes-clés. Les ministres doivent s'attendre à des propos fermes et déterminés du chef de l'État, lors de leur réunion en Conseil (aujourd'hui) »...
Cette médiation présidentielle existe bel et bien et se poursuit en coulisses, ont confirmé une source proche du Grand Sérail et une autre de Aïn el-Tiné à L'Orient-Le Jour. Signe peut-être d'un début de succès de Michel Sleiman dans ce domaine, les deux sources ont refusé de divulguer le moindre détail quant à la teneur des concertations conduites par la magistrature suprême.
Il convient de noter en outre que le ministre d'État, Khaled Kabbani, connu pour être proche de Fouad Siniora, s'est rendu hier au palais présidentiel où il a été reçu par le chef de l'État. Interrogé par L'Orient-Le Jour, M. Kabbani a insisté sur le fait qu' il n'a « aucunement été mandaté par le Premier ministre » pour visiter Baabda et qu'il n'a « pas transmis de lettre au président Sleiman de la part de » Fouad Siniora. Le ministre d'État n'a pas souhaité indiquer s'il a évoqué le dossier du Conseil du Sud avec le président Sleiman et si de nouvelles propositions sont étudiées en la matière, affirmant qu'« il appartient aux cercles de la présidence de s'exprimer là-dessus ».
Or, du côté de Baabda, on indique qu'« aucune percée substantielle n'a été enregistrée lors de la réunion Berry-Sleiman ». « Les deux camps continuent de camper sur leurs positions et aucun d'eux ne veut accorder de concessions à l'autre, pour le moment », note une source proche du palais présidentiel. « Le chef de l'État tentera de réunir le Premier ministre et le chef du Parlement en marge de la 5e séance de dialogue qui se tiendra lundi à Baaba », ajoute-t-elle.
Toujours est-il que si Michel Sleiman n'a toujours pas réussi à arracher un accord à Nabih Berry et Fouad Siniora, il est évident qu'il a pu les convaincre d'observer une trêve médiatique, note de son côté une source politique autorisée. « Ceci montre que la solution n'est pas impossible et reste à portée de main, en tout cas probablement pas avant le départ de Michel Sleiman au sultanat d'Oman samedi », ajoute-t-elle, estimant que « tout rapprochement syro-saoudien facilitera la tâche du président ».
Au-delà de l'affaire du Conseil du Sud proprement dite, nombre d'observateurs s'interrogent sur le fait de savoir si l'impasse actuelle pourrait geler durablement l'action gouvernementale. Autrement dit, les nominations d'un directeur général du ministère de l'Intérieur, de plusieurs mohafez et des 5 membres du Conseil constitutionnel que doit désigner le gouvernement seront-elles durablement bloquées ?
Ceci serait d'autant plus grave que les postes précités sont d'une importance cruciale pour le bon déroulement des législatives.
« Il appartient au chef de l'État de soumettre ce dossier au Conseil des ministres, lorsqu'il le jugera adéquat », indique la source proche d'Amal à cet égard. « Il faut toutefois savoir que de telles mesures nécessitent un climat d'entente et de concorde politiques », ajoute-t-elle néanmoins.
Quant à elle, la source proche du Grand Sérail se contente d'affirmer que « le président œuvre pour le règlement de tous les problèmes à la fois ».
Enfin, la source proche de Baabda souligne que pour Michel Sleiman, « l'obstination des uns et des autres ne doit pas empêcher les institutions de fonctionner normalement ». Et cette source de conclure : « Le président tient à ce que les élections qui se déroulent sous son mandat soient transparentes et démocratiques, ce qui suppose de pourvoir d'urgence à certains postes-clés. Les ministres doivent s'attendre à des propos fermes et déterminés du chef de l'État, lors de leur réunion en Conseil (aujourd'hui) »...
Nabih Berry a fini par se rendre hier à son habituelle rencontre hebdomadaire du mercredi, à Baabda, avec le président de la République, Michel Sleiman. L'absence du chef d'Amal à ce rendez-vous la semaine dernière avait alimenté toutes sortes de spéculations autour de ses positions à l'égard de la médiation que...