Le Conseil mondial des Églises a clôturé hier son congrès qui s'est tenu du 9 au 12 février au couvent Notre-Dame du Mont à Fatqa (Jbeil) pour évoquer le dossier des chrétiens d'Irak. Le congrès s'est déroulé avec la participation de représentants des Églises d'Irak et en présence notamment de l'évêque des syriens-orthodoxes du Mont-Liban, Georges Saliba, de l'archevêque arménien-orthodoxe de Cilicie, Gomidas Ohanian, de l'évêque des chaldéens au Liban, Michel Kassarji, et du secrétaire général du Conseil des Églises du Moyen-Orient, Gergès Ibrahim Saleh.
La rencontre a porté sur trois points essentiels. Elle a d'abord évoqué les défis auxquels font face les chrétiens d'Irak, plus particulièrement au niveau de la sécurité, des déplacements forcés et de l'émigration, ainsi que les modalités de soutien de l'Église mondiale à l'Église d'Irak. Elle a, de plus, abordé la question du renforcement de la présence chrétienne en Irak, du rôle des chrétiens dans la création d'institutions culturelles et sociales et de leur contribution à la réconciliation nationale, à la paix et la stabilité, sur base du respect du pluralisme et de la citoyenneté. Elle a enfin mis l'accent sur la nécessité d'activer le dialogue islamo-chrétien dans un objectif de rapprochement et de coexistence.
Le communiqué publié à l'issue des travaux du congrès a souligné la présence historique des chrétiens d'Irak depuis des siècles, insistant sur le principe que « les chrétiens d'Irak ne sont ni une minorité ni une communauté étrangère », mais qu'ils sont « une composante essentielle de la société irakienne, aux racines profondément ancrées dans l'histoire et la tradition ». Il a ajouté que « l'Irak est leur pays, qu'ils y vivent où bon leur semble et qu'au même titre que les autres citoyens, ils ont des droits et des devoirs ». Le communiqué a appelé les chrétiens d'Irak « à rester dans leur patrie » et « à contribuer à sa reconstruction », tout en demandant aux Églises d'Occident de ne pas encourager l'émigration et la naturalisation à l'extérieur de l'Irak. Il a aussi précisé que « la solution ne consiste pas à vider l'Irak de son capital humain », mais à « instaurer la paix et la sécurité » et à « assurer des emplois aux gens » afin qu'ils puissent « panser leurs plaies et bâtir un avenir meilleur », dans un esprit « de dialogue avec les musulmans, basé sur la coexistence, le respect mutuel et la citoyenneté ».
La rencontre a porté sur trois points essentiels. Elle a d'abord évoqué les défis auxquels font face les chrétiens d'Irak, plus particulièrement au niveau de la sécurité, des déplacements forcés et de l'émigration, ainsi que les modalités de soutien de l'Église mondiale à l'Église d'Irak. Elle a, de plus, abordé la question du renforcement de la présence chrétienne en Irak, du rôle des chrétiens dans la création d'institutions culturelles et sociales et de leur contribution à la réconciliation nationale, à la paix et la stabilité, sur base du respect du pluralisme et de la citoyenneté. Elle a enfin mis l'accent sur la nécessité d'activer le dialogue islamo-chrétien dans un objectif de rapprochement et de coexistence.
Le communiqué publié à l'issue des travaux du congrès a souligné la présence historique des chrétiens d'Irak depuis des siècles, insistant sur le principe que « les chrétiens d'Irak ne sont ni une minorité ni une communauté étrangère », mais qu'ils sont « une composante essentielle de la société irakienne, aux racines profondément ancrées dans l'histoire et la tradition ». Il a ajouté que « l'Irak est leur pays, qu'ils y vivent où bon leur semble et qu'au même titre que les autres citoyens, ils ont des droits et des devoirs ». Le communiqué a appelé les chrétiens d'Irak « à rester dans leur patrie » et « à contribuer à sa reconstruction », tout en demandant aux Églises d'Occident de ne pas encourager l'émigration et la naturalisation à l'extérieur de l'Irak. Il a aussi précisé que « la solution ne consiste pas à vider l'Irak de son capital humain », mais à « instaurer la paix et la sécurité » et à « assurer des emplois aux gens » afin qu'ils puissent « panser leurs plaies et bâtir un avenir meilleur », dans un esprit « de dialogue avec les musulmans, basé sur la coexistence, le respect mutuel et la citoyenneté ».
Le Conseil mondial des Églises a clôturé hier son congrès qui s'est tenu du 9 au 12 février au couvent Notre-Dame du Mont à Fatqa (Jbeil) pour évoquer le dossier des chrétiens d'Irak. Le congrès s'est déroulé avec la participation de représentants des Églises d'Irak et en présence notamment de...