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Concert du Nouvel An Une première à Vienne avec Barenboïm et Haydn

Depuis la création du Philharmonique en 1842, les musiciens gèrent eux-mêmes leur orchestre et ce sont donc eux qui choisissent le chef du Neujahrskonzert. Le concert du Nouvel An de l’Orchestre philharmonique de Vienne, l’événement musical classique le plus médiatisé au monde, connaîtra deux « premières » : Daniel Barenboïm à la baguette et Josef Haydn au programme de ce concert voué d’habitude aux seules valses de la famille Strauss. Jeudi 1er janvier 2009, dans la magnifique ancienne salle du Musikverein, Daniel Barenboïm, âgé de 66 ans, sera le 14e chef d’orchestre à tenir la baguette pour la 71e édition de ce concert, dont la tradition remonte à 1939, les précieux billets s’arrachant dans le monde entier un an à l’avance. Le chef d’orchestre israélo-argentin succède à Georges Prêtre, qui, à 83 ans, a été le premier chef d’orchestre français à avoir cet honneur. Depuis la création du Philharmonique en 1842, les musiciens gèrent eux-mêmes leur orchestre et ce sont donc eux qui choisissent le chef du Neujahrskonzert. Au programme 15 valses, polkas et galops de Johann Strauss père et fils, Josef Strauss et Josef Hellmesberger, ainsi que, dérogation à la tradition de la valse, le 4e mouvement de la 45e symphonie Les Adieux de Josef Haydn pour commémorer par avance le 200e anniversaire de la mort du compositeur autrichien, le 31 mai 1809, à l’occasion de l’année Haydn. Au final, comme le veut la coutume, trois bis dont les inévitables Beau Danube bleu de Johann Strauss fils et Radetzkymarsch de Johann Strauss père. Clin d’œil à son engagement pour la paix au Proche-Orient avec son orchestre israélo-arabe de jeunes, le West-Eastern Divan Orchestra, qui se veut un symbole d’une future réconciliation entre Israéliens et Palestiniens, Daniel Barenboïm a mis au programme la valse Contes d’Orient de Johann Strauss fils. Celui qui est aussi « ambassadeur de la paix » de l’Organisation des Nations unies (ONU) et directeur musical du plus prestigieux opéra berlinois, le Staatsoper, a confirmé, le 29 décembre au cours d’une conférence de presse à Vienne, la tenue de la prochaine tournée du West-Eastern Divan Orchestra, et cela malgré l’exacerbation du conflit israélo-palestinien à Gaza. Cette tournée, qui débutera le 7 janvier, doit amener l’orchestre le 10 au Qatar, le 15 à Moscou, le 17 à Vienne et le 18 à la Scala de Milan. Le concert du Nouvel An de l’Orchestre philharmonique de Vienne est retransmis en direct ou en léger différé à la télévision dans 71 pays, de l’Albanie à Trinidad-et-Tobago en passant par l’Australie, la Chine, le Japon, la Russie, l’Égypte, l’Argentine ou les États-Unis. Côté radio, plus de 300 stations diffusent le concert dans le monde entier. L’European Broadcasting Union (EBU), qui assure la retransmission avec la télévision publique autrichienne ORF moyennant la mobilisation de 80 techniciens et 60 caméras, a signé un nouveau contrat de quatre ans avec la prestigieuse phalange viennoise. Continuité aussi côté disque avec le producteur britannique Decca qui mettra en vente la version CD du concert le 7 janvier, le DVD le 12 et, pour la première fois, la version dans la nouvelle technologie Blu Ray le 16 février.
Depuis la création du Philharmonique en 1842, les musiciens gèrent eux-mêmes leur orchestre et ce sont donc eux qui choisissent le chef du Neujahrskonzert.
Le concert du Nouvel An de l’Orchestre philharmonique de Vienne, l’événement musical classique le plus médiatisé au monde, connaîtra deux « premières » : Daniel Barenboïm à la baguette et Josef Haydn au programme de ce...