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« 98 Weeks » pour réfléchir artistiquement à Beyrouth

98 semaines sont égales à 1,87820576 année, ou 686 jours, ou encore 22,5384691 mois. « 98 Weeks Research Project », c’est aussi et surtout une nouvelle association culturelle qui œuvre depuis avril 2008. Marwa Arsanios et Mirène Arsanios en sont les deux têtes pensantes et organisatrices. Ateliers de travail, séminaires, publications, expositions et travaux d’intérêt général sont au programme de cette association culturelle qui se promet de changer de thème général toutes les… 98 semaines, évidemment. « 98 Weeks » travaille avec un réseau de personnes disséminées dans divers pays pour créer une plate-forme d’action collective. Mirène Arsanios est une jeune curatrice. Elle possède un masters en théorie de l’art contemporain du Goldsmiths College, Londres. Elle a fait un passage au Macro (le Musée d’art contemporain de Rome). Marwa Arsanios est une artiste-graphiste diplômée de l’Université de Wimbledon, Grande-Bretagne. Elle est un des membres fondateurs de « Né.à Beyrouth ». Après un premier atelier de travail autour de la ruine dans la cité, avec Lara Almarceui et Cécilia Anderson, l’association « 98 Weeks » poursuit sa réflexion autour de l’espace urbain de Beyrouth avec un deuxième épisode de la série Beirut Every Other Day. Cette dernière regroupe en effet plusieurs workshops créant une plate-forme où des artistes internationaux seraient invités à discuter, travailler avec de jeunes artistes locaux. Les deux invités de ce deuxième workshop étaient l’artiste contemporain belge Francis Alys et le critique d’art Cuauhtémoc Medina. Les deux résident à Mexico City. Medina considère Alys comme l’artiste contemporain qui a effectué le travail le plus important sur le centre-ville de Mexico en cette fin de XXe et début de XXIe siècle. « Se promener et raconter. Ce sont les deux actions de Francis lorsqu’il travaille. Il m’a ainsi fait découvrir des détails auxquels on ne prête plus attention quand on vit dans le centre au quotidien », raconte le critique d’art. La pratique artistique de Francis Alys trouve en effet son inspiration dans le flux de la vie urbaine. Durant près de deux décennies, Alys a sillonné les rues de Mexico et d’autres villes pour réaliser des œuvres d’art directement connectées à la complexité du quotidien. L’artiste se sert de vecteurs aussi variés que la performance, le film, la photographie, la vidéo et la peinture, pour engendrer des œuvres qui vont de l’intime au monumental. En activant une large palette de stratégies esthétiques, allant du minimalisme au baroque, en passant par le surréalisme et le conceptualisme, Alys met en scène des scénarios poétiques et politiques, toujours caractérisés par une impression de cyclicité et d’irrésolution. C’est à travers ce flux constant que le sens se dévoile, par strates, au spectateur. Et c’est justement cette pratique-là que Alys a appliqué à Beyrouth en se promenant dans des parcours individualisés avec chacun des douze artistes locaux. Le résultat ? Il se matérialisera, sans doute, dans un avenir prochain. M.G.H.
98 semaines sont égales à 1,87820576 année, ou 686 jours, ou encore 22,5384691 mois. « 98 Weeks Research Project », c’est aussi et surtout une nouvelle association culturelle qui œuvre depuis avril 2008. Marwa Arsanios et Mirène Arsanios en sont les deux têtes pensantes et organisatrices. Ateliers de travail, séminaires, publications, expositions et travaux d’intérêt général sont...