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Noël dans le monde Messages de paix au Proche-Orient

Les discours des dirigeants politiques et religieux ont mis l’accent sur « l’espoir » face à la crise économique. Le pape a appelé jeudi à la paix en Terre sainte et dans les pays d’Afrique, frappés par « l’absence de stabilité », dans son traditionnel message de Noël place Saint-Pierre au Vatican. Benoît XVI, qui s’adressait aux milliers de fidèles massés sur la place depuis le balcon central de la basilique Saint-Pierre, a lancé un appel à la « solidarité » face à « un avenir qui devient toujours plus incertain ». Il a souhaité « que la lumière divine de Bethléem se répande en Terre sainte, où l’horizon semble redevenir sombre pour les Israéliens et les Palestiniens. Qu’elle se répande au Liban, en Irak et partout au Moyen-Orient », ainsi qu’au Zimbabwe, en République démocratique du Congo, au Darfour, au Soudan et en Somalie. À Bethléem, en Cisjordanie, le patriarche latin de Jérusalem a adressé un message de paix dans son homélie. « La paix est un droit pour tous les hommes : c’est également la solution à tous les conflits et à tous les différends. La guerre ne produit pas la paix et la sécurité », a dit Mgr Fouad Twal à l’église franciscaine Sainte-Catherine, qui jouxte la grotte où Jésus est né selon la tradition chrétienne. À Gaza, la messe de minuit a été célébrée par le père Manuel Moussalem pour protester contre le blocus israélien du territoire palestinien et les violences. En Afghanistan, un soldat britannique de l’OTAN a été tué mercredi par des rebelles. Aux États-Unis, le président élu Barack Obama a appelé ses concitoyens à s’unir pour « faire tourner la roue de l’histoire » et surmonter ensemble la crise économique, dans son message de Noël diffusé mercredi. « Nous devons tous faire notre part pour aider les autres, pour chercher de nouvelles idées et innover, et pour entamer un nouveau chapitre de notre grande histoire », a affirmé M. Obama. En Allemagne, les chefs de file des Églises catholique et protestante ont évoqué les inquiétudes liées à la crise financière, appelant les fidèles à la solidarité. En Grande-Bretagne, l’archevêque de Canterbury, Rowan Williams, chef spirituel des quelque 77 millions d’anglicans dans le monde, a mis l’accent sur les « petits gestes » accomplis par tout un chacun et les initiatives locales pour faire face aux maux de l’époque, notamment en ces temps de crise. La reine Élisabeth II a appelé ses sujets à ne pas « se laisser abattre » par la crise et à puiser dans les liens familiaux « la force » d’y faire face. La chaîne de télévision Channel Four a diffusé jeudi soir un message de Noël alternatif du président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, destiné à concurrencer celui de la reine. Présentant ses vœux de bonne année aux Britanniques, M. Ahmadinejad a confié que si Jésus était vivant aujourd’hui, il s’opposerait aux « puissances agressives, acrimonieuses et expansionnistes ». Le ministère des Affaires étrangères a dénoncé la diffusion des vœux du président iranien. En Belgique, un vainqueur du dernier tirage de l’Euromillion a donné 3,75 millions d’euros pour les familles en difficulté de sa ville. En Autriche, la traditionnelle collecte de dons organisée par la télévision a rapporté 5,5 millions d’euros. À Pékin, l’église catholique de Xishiku a reçu tant de visiteurs qu’il a fallu établir des contrôles, selon le China Daily, qui précise que beaucoup d’entre eux n’étaient pas des fidèles, mais étaient venus juste pour l’ambiance. En Australie, la guerre et la crise financière ont été au centre des messages de Noël et des milliers de personnes ont gagné les plages pour célébrer Noël sous le soleil de l’été.
Les discours des dirigeants politiques et religieux ont mis l’accent sur « l’espoir » face à la crise économique.
Le pape a appelé jeudi à la paix en Terre sainte et dans les pays d’Afrique, frappés par « l’absence de stabilité », dans son traditionnel message de Noël place Saint-Pierre au Vatican. Benoît XVI, qui s’adressait aux milliers de fidèles massés...